>>Wall Street termine en forte hausse, applaudissant Facebook
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Le logo de Facebook. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Facebook n'avait au 30 juin que 2,23 milliards d'utilisateurs mensuels actifs (11%), moins que les 2,25 milliard anticipé par les marchés, qui scrutaient tout signe de faiblesse du titan.
Le groupe est en effet englué dans les controverses, en particulier sur la gestion des données personnelles depuis le scandale Cambridge Analytica, des polémiques mauvaises pour son image et susceptibles de refroidir le public et les annonceurs.
Déception aussi concernant le nombre d'utilisateurs quotidiens actifs, qui étaient 1,47 milliard fin juin quand les marchés en attendaient 1,49 milliard.
Facebook a aussi déçu les marchés sur son chiffre d'affaires, qui atteint 13,23 milliards (42%), moins que les 13,36 milliards espérés par les analystes.
Vers 20h45 GMT, le groupe perdait 7,46% à 201,27 dollars dans les échanges électroniques suivant la clôture de Wall Street.
Facebook a pourtant vu son bénéfice net bondir de 31% à 5,1 milliards de dollars.
Utilisation des réseaux sociaux par les 13-17 ans aux États-Unis. |
"Nous sommes déterminés à investir pour que le public soit en sécurité", a commenté le PDG du groupe Mark Zuckerberg, cité dans le communiqué.
De fait, les dépenses du groupe, en partie dues au besoin de mieux contrôler ce qui circule sur le réseau, ont bondi de 50%, à 7, 37 milliards de dollars.
Désinformation, manipulations politiques venues de Russe, gestion des données personnelles: Facebook connaît des polémiques à répétition depuis plus d'un an et tente de redorer son image par tous les moyens.
En particulier depuis le scandale retentissant autour de Cambridge Analytica (CA), du nom d'une firme britannique s qui avait récupéré les données de dizaines de millions d'utilisateurs de Facebook sans leur consentement. CA avait travaillé ensuite pour la campagne présidentielle du républicain Donald Trump en 2016.