Manifestation des habitants, le 4 juillet au Caire. |
Le règlement de la crise dans le pays implique qu'il n'y a "aucune place pour les représailles ou l'exclusion d'un parti ou d'une communauté", estime Ban, cité par un porte-parole de l'ONU, Farhan Haq.Ban suit "avec une inquiétude croissante les derniers développement de la crise en cours en Égypte", dont les "informations préoccupantes" sur les limites apportées à la liberté d'expression et les heurts mortels entre manifestants. "Il y a des informations horribles sur des violences sexuelles", a estimé M. Ban, selon le porte-parole.Le secrétaire général de l'ONU a appelé les forces de sécurité égyptiennes à "protéger les manifestants et à empêcher les violences", et estimé que ces manifestations ne devraient suivre que "des voies pacifiques", a poursuivi Farhan Haq.Ban pense que l'Égypte vit aujourd'hui à un "moment crucial" et doit revenir pacifiquement à un gouvernement civil et démocratique, a-t-il ajouté. "Les dirigeants politiques égyptiens ont la responsabilité, par leurs mots et leurs actions, de montrer leur attachement à un dialogue pacifique et démocratique, qui prenne en compte tous les électeurs du pays, y compris les femmes", a-t-il encore déclaré.Toute solution doit respecter "la diversité des vues politiques en Égypte. Le secrétaire général note que, pour qu'un tel processus soit couronné de succès, il n'y a aucune place pour les représailles ou l'exclusion d'un parti ou d'une communauté", selon son porte-parole.
AFP/VNA/CVN