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Blaise Matuidi au tirage au sort de l'Euro à Hambourg le 2 décembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Afin de rêver à un parcours doré, jusqu'à un éventuel 14 juillet en forme de fête nationale du football, la France de Kylian Mbappé et Didier Deschamps devra éviter les pièges durant la première phase.
Les Bleus joueront d'abord contre l'Autriche le 17 juin à Dusseldorf, puis contre les Pays-Bas le 21 à Leipzig et enfin le 25 à Dortmund contre un autre adversaire, qui sera connu après les barrages disputés les 21 et 26 mars. Il s'agira de la Pologne de Robert Lewandowski, du pays de Galles, de la Finlande ou bien de l'Estonie.
Même si le groupe est jugé "difficile" par Deschamps, une élimination d'entrée serait un échec pour les vice-champions du monde. Car en plus des deux premiers de chacun des six groupes, les quatre meilleurs troisièmes seront également qualifiés pour les huitièmes de finale.
Forts d'une campagne de qualifications sans défaite - sept victoires dont un carton historique 14-0 contre Gibraltar, un nul, 29 buts marqués et trois encaissés - les Bleus apparaissent comme un des grands favoris naturels de ce Championnat d'Europe.
Retrouver les Pays-Bas, battus deux fois lors des qualifications (4-0 puis 2-1) "mène à un groupe dense et difficile", a réagi sur TF1 le sélectionneur français, qui n'était pas présent en Allemagne samedi 2 décembre en raison de douleurs dorsales pour lesquelles il a été opéré mardi 28 novembre.
"Potentiellement les Pays-Bas ont quand même plus de qualité mais les Autrichiens, ce n'est jamais évident de les jouer (...) ils progressent, c'est une bonne équipe européenne", a estimé "DD".
La génération Mbappé tentera de suivre les pas de celle de Michel Platini en 1984 et de Zinédine Zidane en 2000 pour s'offrir un troisième sacre continental.
Espagne avec l'Italie et la Croatie
Après le tirage au sort, dont la cérémonie d'ouverture a été assurée par le duo formé du ténor Jonas Kaufmann et du violoniste David Garrett à la Philharmonie de l'Elbe d'Hambourg, le groupe B apparait comme le plus relevé : l'Espagne tête de série et lauréate de la dernière Ligue des nations, est en effet tombée sur l'Italie, tenante du titre, la Croatie et l'Albanie.
Sur la route de la finale, prévue au stade olympique de Berlin, se dressera le Portugal de l'inusable Cristiano Ronaldo, vainqueur en 2016 contre la France. La Selecçao est dans le groupe F avec la Turquie, la République tchèque et un barragiste, qui sera la Géorgie, le Luxembourg, la Grèce ou le Kazakhstan.
À domicile, pour tenter de retrouver des couleurs, l'Allemagne jouera son destin continental contre la Hongrie, l'Écosse et la Suisse dans le groupe A.
Favorite au même titre que la France, l'Angleterre de Jude Bellingham et Harry Kane trouvera elle le Danemark, la Slovénie et la Serbie sur sa route.
Enfin, dans le groupe E, la Belgique de Romelu Lukaku sera opposée à la Roumanie, la Slovaquie et un barragiste, à déterminer parmi Israël, l'Islande, la Bosnie et l'Ukraine
Comme les autres nations phares, la France voudra évidemment se qualifier le plus facilement possible afin de préserver ses forces pour les matches couperets. En clair, éviter la situation de 2021: tombés dans le groupe le plus relevé avec l'Allemagne, le Portugal et la Hongrie, les Bleus étaient ensuite tombés de haut face à la Suisse en 8e de finale (3-3, 5 à 4 aux t.a.b.).
AFP/VNA/CVN