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Le président du CIO Thomas Bach déjà présent à Paris, le 26 juillet, à un an pile des JO-2024. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Malgré la proximité de cette réunion avec les JO d'été en France, ce sont bien les JO d'hiver qui devraient être au cœur de l'attention de cette commission qui se tient dans la capitale française de mercredi à vendredi 1er vendredi.
C'est d'ailleurs la question qui taraude le microcosme olympique français ces dernières semaines : la France va-t-elle réussir à faire la passe de deux ?
Après avoir obtenu l'organisation des JO d'été pour 2024, elle saura mercredi 29 novembre si elle est encore dans la course pour organiser des JO d'hiver six ans plus tard. Une étape décisive.
"Gros clients"
Le patron du CIO Thomas Bach avec la maire de Paris Anne Hidalgo (à gauche) et la présidente de région Valérie Pécresse lors de la présentation de la torche olympique à Paris, le 25 juillet. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Selon le programme prévisionnel du CIO, la commission du futur hôte pour ces Jeux d'hiver présentera mercredi ses recommandations aux membres de la commission exécutive pour les éditions 2030 et 2034.
Salt Lake City, qui a déjà organisé des JO d'hiver en 2002, a fait connaître "sa préférence pour 2034", et n'a pas de concurrent connu, avait assuré Karl Stoss mi-octobre à Bombay (Inde), le président autrichien de cette commission.
Restent donc en lice pour 2030, les candidatures suisse, française et suédoise, "trois gros clients", selon une source proche du mouvement olympique français.
Le CIO va choisir d'entrer ou non dans une "phase de dialogue", avec un ou plusieurs candidats, signifiant officiellement pour la ou les candidatures écartées de ce dialogue, la fin du rêve. Une décision particulièrement attendue donc du côté français, le président du Comité olympique français David Lappartient, ayant multiplié les déclarations faisant état de sa "confiance" quant à la réussite du projet porté par les deux régions françaises, Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur.
"Clairement, s'ils ne sont pas choisis, ce serait une petite claque. Le dossier français est solide, mais les deux autres aussi. Ça risque d'être serré", pronostique cette source proche du mouvement olympique. Quelques rares voix se sont élevées timidement en France
Mais la venue de Thomas Bach à Paris ne peut se dissocier des JO parisiens, qui devraient constituer bien plus qu'une toile de fond pour le dirigeant allemand lors de son passage.
AFP/VNA/CVN