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Les relayeurs français Quentin Fillon Maillet, Claude Fabien, Emilien Jacquelin et Eric Perrot à Östersund, le 30 novembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Eric Perrot - qui a remplacé au pied levé Emilien Claude, malade -, Emilien Jacquelin, Fabien Claude et Fillon Maillet, ont franchi la ligne d'arrivée vingt secondes derrière la Norvège (7 pioches), et trente secondes devant l'Allemagne (1 tour de pénalité et 16 pioches). Ils ont eu recours à onze balles de pioche au tir : trois chacun, à l'exception de Perrot (2).
C'est déjà sur le pas de tir que la première course individuelle de la saison, un individuel de 15 km, avait péché pour les Bleus il y a quatre jours - sauf pour Emilien Claude, alors auteur d'un 20 sur 20. Tous avaient manqué au moins trois cibles, QFM même cinq.
"Il y a une nouvelle philosophie mise en place cette année, avec un peu plus d'engagement sur le pas de tir" et l'idée de "se laisser un peu plus de liberté pour laisser partir les balles", explique Simon Fourcade, devenu entraîneur de l'équipe de France masculine à l'intersaison, avec le champion olympique 1996 de tir Jean-Pierre Amat.
Nouveau cap au tir
"Tout semblait plutôt réglé à l'entraînement, maintenant il y a peut-être besoin de quelques courses pour que tout se mette en place, que les athlètes prennent leurs repères avec des situations et des enjeux différents de ceux de l'entraînement, poursuit-il. Ça ne paie pas pour l'instant, c'est une certitude, mais l'idée, c'est de ne pas tout remettre en cause après seulement trois courses. Pour l'instant, on conserve ce cap-là. Il est trop tôt pour prendre une autre direction. On est quand même plutôt confiant sur le fait que les choses se mettent en place rapidement."
Les deux courses individuelles du week-end, sprint samedi 2 décembre et poursuite dimanche 3 décembre, permettront de le mesurer. Et si besoin, de réajuster la mire pour la suite de l'hiver, fixe l'ex-biathlète.
"Aujourd'hui, les balles de pioches viennent sauver un peu la mise. On arrive, malgré quelques petites erreurs, à aller chercher le minimum syndical" mais "clairement, sur des courses individuelles, ça ne suffira pas pour pouvoir espérer un podium ou une victoire", estime Fourcade.
Victorieux des quatre relais masculins courus en Coupe du monde l'hiver dernier, les Norvégiens ont eux repris sans tarder leurs bonnes habitudes : portés en tête par l'aîné de la fratrie Boe, Tarjei, deuxième relayeur, ils ont pris le large avec le cadet Johannes (1 pioche), et Vetle Christiansen a tranquillement fini le travail.
AFP/VNA/CVN