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L'inflation a fortement ralenti en septembre en Espagne pour atteindre 1,5% sur un an. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Ce taux, en baisse pour le quatrième mois consécutif, est inférieur de 0,8 point à celui du mois d'août (2,3%) et se situe bien en dessous de la cible de 2% fixée par la Banque centrale européenne (BCE). Il s'agit du taux le plus faible depuis mars 2021, selon l'INE.
Cette dynamique s'explique d'après l'organisme public par la baisse des prix des carburants, dans un contexte de chute des cours mondiaux du pétrole, mais aussi par un recul des prix des produits alimentaires et de l'électricité, qui avaient grimpé voilà un an.
"Petit à petit, les citoyens retrouvent du pouvoir d'achat", car "les salaires augmentent plus vite que les prix", s'est félicité le ministre espagnol de l'Économie, Carlos Cuerpo, interrogé sur la radio publique RNE.
Il s'agit là de "bonnes nouvelles qui se réflètent dans le quotidien" des habitants et qui ont un impact positif sur l'économie espagnole, en stimulant "la consommation des ménages", a ajouté le ministre.
Selon, l'INE, l'inflation sous-jacente - qui ne tient pas compte des prix de l'alimentation et qui est corrigée des variations saisonnières - a elle aussi ralenti en septembre (-0,3 point) pour s'établir à 2,4% sur un an.
L'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCA), qui permet les comparaisons entre les différents pays de la zone euro, a quant à lui reculé de 0,7 point, pour atteindre 1,7% sur un an, selon l'organisme public.
L'inflation espagnole, qui avait atteint un record de 10,8% après l'invasion de l'Ukraine par la Russie début 2022, a longtemps évolué en dents de scie ces derniers mois - comme dans le reste de la zone euro.
Cette situation a poussé le gouvernement de gauche espagnol à prolonger fin juin de trois mois, jusqu'au 30 septembre, la suppression de la TVA sur les produits alimentaires de première nécessité.
Selon la Banque d'Espagne, la poussée inflationniste déclenchée par la sortie de crise du COVID-19 et par la guerre en Ukraine est cependant bel et bien résorbée en Espagne, où la hausse des prix devrait rester proche de la cible des 2% au cours des prochains mois.
AFP/VNA/CVN