>> La Malaisie offre des incitations aux investisseurs dans un méga projet immobilier
>> Malaysia Airlines inaugure une liaison directe entre Kuala Lumpur et Dà Nang
>> La monnaie malaisienne bondit à son plus haut niveau depuis 34 mois face au dollar
Ministre malaisien de l'Investissement, du Commerce et de l'Industrie, Tengku Zafrul. |
Photo : astroawani.com/CVN |
L'annonce a été faite par le ministre malaisien de l'Investissement, du Commerce et de l'Industrie Tengku Zafrul lors de la Conférence sur le développement durable de la pétrochimie qui s'est tenue le 26 septembre à Kuala Lumpur.
Le cadre introduit la stratégie de responsabilité élargie des producteurs (EPR), qui oblige les fabricants locaux à assumer la responsabilité de leurs produits tout au long de leur cycle de vie. Cette approche est conçue pour encourager la production et la consommation durables, réduisant ainsi l'impact environnemental des industries dépendantes des combustibles fossiles.
En adoptant ces pratiques, la Malaisie vise à augmenter la contribution du secteur industriel au PIB du pays de 24% actuellement tout en réduisant simultanément les émissions de dioxyde de carbone et de gaz à effet de serre, qui représentent actuellement 20% de l'impact climatique déclaré du pays.
Vue d'en haut de la capitale Kuala Lumpur de la Malaisie. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Améliorer la résilience climatique
Alignée sur les objectifs plus larges de développement durable du pays, la nouvelle politique complète des initiatives clés telles que le Plan directeur industriel national 2030 (NIMP 2030), la Feuille de route nationale pour la transition énergétique (NETR), le Cadre national ESG industriel (i-ESG) et la Stratégie d’investissement vert (GIS).
Elle devrait attirer des investissements dans des secteurs émergents comme la refabrication, la gestion des déchets industriels et le recyclage avancé, ouvrant de nouvelles opportunités commerciales et favorisant la croissance d’une économie verte.
Le ministre a souligné l’urgence de l’action climatique, avertissant que l’Asie du Sud-Est pourrait perdre jusqu’à 11% de son PIB d’ici la fin du siècle si le changement climatique n’est pas abordé.
En tant que nouvelle présidence de l’ASEAN en 2025, la Malaisie prévoit de mener des efforts régionaux pour améliorer la résilience climatique et l’accès à un financement durable, garantissant une approche coordonnée pour parvenir à un avenir à faible émission de carbone pour la région.
VNA/CVN