Elles seront "partout" : l'Est des États-Unis bientôt envahi par des milliards de cigales

Bientôt vingt ans qu'elles sont tapies sous terre, à attendre le bon moment pour émerger. Ce n'est pas un film d'horreur ou une légende antique : des milliards de cigales vont bientôt envahir une partie des États-Unis, dont la capitale Washington.

>>Les fleurs rouges du flamboyant dans la symbolique vietnamienne

>>Chant de l'exilé par une nuit d'automne

Photo non datée obtenue le 15 avril 2004 auprès de département d'entomologie de l'Université du Nebraska.

Le phénomène est rare et spectaculaire. Tous les 17 ans, ces cigales "périodiques" sortent en masse au grand air pour s'accoupler, pondre... puis mourir.
"On aurait dit de la science-fiction", raconte Melanie Asher, qui habite aujourd'hui à Bethesda, dans la banlieue de Washington, et garde un souvenir très vif de l'invasion de 1987 - elle était alors enfant. "Le sol était couvert de cigales qui tombaient, raides mortes. C'était vraiment étrange, comme si ça venait d'un autre monde", ajoute-t-elle.
Cette année, les cigales sont attendues en mai, ou peut-être à partir d'avril selon les régions, dans certaines parties d'un vaste territoire s'étendant de Washington à l'est de l'
État de l'Illinois, en passant par la Géorgie.
Melody Merin a assisté au dernier grand déferlement, en 2004. "Elles volaient tout simplement partout", explique cette résidente de Washington de 46 ans qui travaille dans la communication. En voiture, "elles venaient frapper le pare-brise, on ne pouvait pas conduire les fenêtres ouvertes", poursuit-elle.

À quoi d'autre s'attendre au quotidien, pendant les quelques semaines que durera l'évènement ? A des cigales qui viendront par exemple s'emmêler dans vos cheveux, racontent des habitants. Ou à vous habituer - ou pas - au crissement produit par vos chaussures quand elles écraseront les cadavres de "cicadas".
Peter Peart, lui, évoque surtout leur chant. "Une cacophonie", dit ce retraité de presque 67 ans qui habite le quartier de Columbia Heights, dans la capitale fédérale, et a vécu leur arrivée en 1987 - "c'était intense" - et 2004.
"C'est fort, ça n'arrête pas, c'est incessant", affirme-t-il. "Mais on s'y habitue, ça devient un bruit de fond", tempère-t-il, en se disant plutôt "amusé" par tout ce phénomène "incroyable" dont il a hâte, taquin, de voir l'effet sur les personnes ne l'ayant jamais expérimenté.

AFP/VNA/CVN

Rédactrice en chef : Nguyễn Hồng Nga

Adresse : 79, rue Ly Thuong Kiêt, Hanoï, Vietnam.

Permis de publication : 25/GP-BTTTT

Tél : (+84) 24 38 25 20 96

E-mail : courrier@vnanet.vn, courrier.cvn@gmail.com

back to top