D'après Dang Thê Nhi, responsable du Service municipal de la santé, cette pénurie est due à la conséquence de l'urbanisation rapide avec une nette augmentation du nombre d'arrivées (ouvriers, étudiants, etc., qui viennent à Dà Nang pour travailler et poursuivre leurs études). Ce constat est visible dans les hôpitaux, chaque jour un peu plus surchargés.
Face à cette situation, la ville et les établissements ont mis en application plusieurs politiques préférentielles visant à attirer les médecins. Concrètement, ces politiques consistent à leur verser une subvention en fonction du poste à pourvoir : 7 millions de dôngs devraient être versés aux médecins travaillant dans les quartiers ; 10 millions de dôngs pour ceux qui s'implantent dans les communes et 15 millions de dôngs dans les localités des régions reculées et lointaines. Les médecins fraîchement diplômés pourraient quant à eux avoir la priorité concernant l'établissement étatique qu'ils souhaitent intégrer.
Actuellement, le Service municipal de la santé propose une formation universitaire en faveur du personnel ayant quitté l'école après le second degré et de celui issu des instituts universitaires technologiques (IUT).
Les ethnies minoritaires ne sont pas non plus laissées pour compte avec des sélections leur étant spécialement réservées pour entrer dans les écoles de médecine.
Il faut que Dà Nang se penche, sur le long terme, sur l'installation de nouveaux équipements, sur l'amélioration des conditions de travail, sans omettre de proposer des alternatives aux médecins en poste afin qu'ils aient la possibilité d'en changer. L'objectif est de les aider à pouvoir acquérir de nouvelles connaissances.
Câm Sa/CVN