Investir davantage au renforcement de la sécurité alimentaire, assigner la responsabilité à chaque ministère et localité dans le contrôle de l'hygiène alimentaire des cantines, de la restauration de rue, des organismes génétiquement modifiés, construire une force d'inspection forte... étaient aussi au centre des débats.
Le pays compte actuellement 12 inspecteurs de sécurité alimentaire mais en réalité, il en faudrait 5.000 ! "Le manque de contrôles qui en résulte est la principale cause des déficiences en termes de sécurité alimentaire", affirme le vice-président de la Commission des sciences, des technologies et de l'environnement de l'AN, Nguyên Dang Vang. De plus, les investissements dans ce secteur sont insuffisants. De 2004 à 2008, le ministère de la Santé a investi 329 milliards de dôngs à la gestion de l'hygiène alimentaire, soit 1/19 de ce qu'a investi la Thaïlande et 1/36 pour les États-Unis. Chaque année, environ 8,2 millions de personnes sont intoxiquées par de la nourriture avariée dans le pays.
De nombreux députés ont proposé de rédiger des articles concrets concernant les réfectoires dans les écoles, les zones industrielles et franches. D'après eux, il faut que la surveillance de la sécurité alimentaire dans ces cantines soit confiée à un organe précis, car en réalité, les intoxications collectives ne sont pas rares. D'autres députés se sont intéressés à la question des organismes génétiquement modifiés, en estimant que ces derniers, bien qu'ils n'aient pas de conséquences immédiates sur la santé humaine, laisseront des traces dans l'avenir.
Les députés se sont mis d'accord pour que le secteur de la sécurité alimentaire soit relié aux nombreux accords internationaux que le pays a signés. C'est pourquoi, il faut construire des clauses conformes aux réglementations de l'Organisation mondiale du commerce, de l'accord commercial Vietnam-États-Unis, du protocole Cartagena, etc.
Hà Minh/CVN