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L'entrée de l'Hôpital d'instruction des armées de Bégin, à Saint-Mandé, près de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Cette personne, qui travaille en Sierra Leone dans la lutte contre Ebola, a fait l’objet d’une évacuation sanitaire médicalisée et sécurisée par avion spécial", indique le ministère dans un communiqué.
La personne a été placée "en isolement de haute sécurité en chambre dédiée à l’Hôpital d’instruction des Armées Bégin (Saint-Mandé)", près de Paris, précise le ministère, qui n'a pas voulu préciser s'il s'agissait d'un homme ou d'une femme."Il n’y a pas d’autre cas confirmé d’Ebola sur le territoire" français, affirme le ministère.
Une infirmière française, qui avait travaillé au Liberia pour Médecins sans frontières (MSF) et contracté le virus, avait déjà été rapatriée et traitée en septembre dans le même hôpital militaire. Elle est aujourd'hui guérie et les équipes soignantes qui l'ont suivie vont bien, avaient assuré les autorités.
En France, selon le ministère de la Santé, moins de 500 "signalements" pour Ebola ont été répertoriés depuis juin, 18 cas ont été classés comme "cas possibles", mais aucun d'entre eux ne s'est révélé positif.
Pour les cas "possibles", des analyses sont réalisées au plus vite (en quelques heures) par le laboratoire de référence à Lyon pour déterminer si la personne est infectée ou non.
Ces cas sont isolés et pris en charge dans l'un des douze hôpitaux de référence pour recevoir des cas suspects ou avérés d'Ebola en France (dont Bichat, Necker et Bégin dans la région parisienne). Les contacts avec ces personnes sont alors réduits au minimum.
L'épidémie d'Ebola a fait au moins 4.922 morts pour 13.703 cas recensés au 27 octobre, en quasi-totalité dans trois pays limitrophes : le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée, selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).