Donald Trump n'a pas encore pris sa décision sur la Syrie

Le président américain Donald Trump, qui a réuni jeudi 12 avril son équipe de sécurité nationale sur le dossier syrien, n'a pas encore tranché sur de possibles frappes aériennes après l'attaque chimique présumée dans l'enclave opposant de Douma.

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Le président américain Donald Trump, le 12 avril à la Maison Blanche.
Photo: AFP/VNA/CVN

"Aucune décision finale n'a été prise", a affirmé Sarah Sanders, porte-parole de l'exécutif américain, précisant que M. Trump poursuivait les discussions avec ses alliés et appellerait dans la soirée la Première ministre Theresa May et le président français Emmanuel Macron.
Dans la soirée, un porte-parole de Downing Street a confirmé que M.Trump et Mme May s'étaient entretenus au téléphone.
"Ils se sont mis d'accord sur le fait qu'il était vital de ne pas laisser l'usage d'armes chimiques sans réponse, et sur la nécessité de prévenir un nouvel usage d'armes chimiques", a-t-il annoncé.
"Nous examinons la situation de très près. Nous devons prendre des décisions, elles seront prises sous peu", avait déclaré M. Trump depuis la Maison Blanche peu avant de réunir son équipe tandis que le chef du Pentagone, Jim Mattis, dénonçait le recours "tout simplement inexcusable" aux armes chimiques.

Des soldats syriens devant des immeubles détruits à Douma, le 11 avril.
Photo: AFP/VNA/CVN

La perspective d'une action militaire des États-Unis, soutenus par la France et probablement le Royaume-Uni, s'inscrit dans un contexte de vives tensions avec la Russie. Les relations ont déjà été passablement dégradées par l'affaire de l'ex-espion Sergueï Skripal empoisonné en Angleterre.
"Nous aurons des décisions à prendre en temps voulu, quand nous le jugerons le plus utile et le plus efficace", a de son côté déclaré M. Macron, qui a indiqué être en contact quotidien avec le locataire de la Maison Blanche.
Restant ferme dans ses accusations, il a assuré avoir "la preuve" que des armes chimiques ont été utilisées, "au moins du chlore". Il faut "enlever les moyens d'intervention chimiques", a-t-il martelé.

AFP/VNA/CVN

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