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Un bus transportant des opposants du groupe Jaich al-Islam et leurs familles évacués de la ville de Douma, dans la Ghouta orientale, arrivent à un point de contrôle près de la ville d'Al-Bab, dans le nord du pays, le 10 avril. |
Un bus transportant des opposants du groupe Jaich al-Islam et leurs familles évacués de la ville de Douma, dans la Ghouta orientale, arrivent à un point de contrôle près de la ville d'Al-Bab, dans le nord du pays, le 10 avril. Photo: AFP/VNA/CVN |
Les combattants du groupe Jaich al-Islam et leurs familles continuent de quitter par milliers la ville de Douma. Le président syrien Bachar al-Assad a mis en garde contre toute action occidentale en Syrie qui "déstabiliserait davantage la région".
C'est grâce principalement à l'aide militaire de la Russie, son allié indéfectible, que M. Assad a multiplié les victoires face aux opposants et jihadistes depuis 2015.
L'armée russe a d'ailleurs elle-même annoncé à Moscou jeudi 12 avril qu'un drapeau du gouvernement syrien flotte sur Douma et la reprise de "la totalité de la Ghouta orientale" par Damas.
Ce dernier n'a pas annoncé publiquement pour l'instant la reprise de Douma, la dernière ville de l'enclave opposante dans la Ghouta orientale qui échappait encore à son contrôle.
Mais les opposants, soumis pendant des semaines à un déluge de feu de Damas, ne semblent plus en mesure de combattre. Le groupe Jaich al-Islam a finalement accepté un accord parrainé par Moscou, semblable à ceux qui avaient permis à d'autres groupes insurgés d'évacuer la région.
Évolution des zones contrôlées par les opposants dans la Ghouta orientale en Syrie depuis le 18 février. |
Évolution des zones contrôlées par les opposants dans la Ghouta orientale en Syrie depuis le 18 février. Photo: AFP/VNA/CVN |
"Les combattants de Jaich al-Islam ont remis leurs armes lourdes à la police militaire russe à Douma mercredi 11 avril", selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). La plupart des hauts gradés de Jaich al-Islam, y compris leur chef Issam Bouwaydani, ont quitté Douma vers des zones sous contrôle opposant.
Selon Yasser Delwane, un chef de Jaich al-Islam, "évidemment, c'est l'attaque chimique qui nous a poussés à accepter" de partir. "Tous les dirigeants ne sont pas partis. Les départs se poursuivent".
"Message au monde"
"Aujourd'hui (jeudi 15 avril) un événement important pour l'histoire de la Syrie a eu lieu: le drapeau syrien a été hissé sur un bâtiment de Douma, ce qui marque la prise de contrôle de cette localité et par conséquent de la Ghouta orientale dans sa totalité", a dit le général russe Iouri Evtouchenko, cité par les agences à Moscou.
AFP/VNA/CVN