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Une rue de Douma après un bombardement aérien, dans la Ghouta orientale, en Syrie. |
Une rue de Douma après un bombardement aérien, dans la Ghouta orientale, en Syrie. |
Près de 4.000 personnes, dont plus d'une moitié de femmes et d'enfants, ont quitté mercredi 11 avril la ville de Douma, dans la Ghouta orientale, pour se rendre dans le gouvernorat d'Alep, a déclaré Stephane Dujarric, principal porte-parole de l'ONU.
Un précédent convoi parti de Douma et transportant 4.395 personnes, dont une majorité de civils, est arrivé mardi 10 avril à Alep. On estime qu'environ 150.000 personnes ont évacué l'enclave opposante de la Ghouta orientale depuis le 9 mars, selon le porte-parole.
"Nous soulignons une fois de plus que toute évacuation de civils doit être sécurisée, volontaire, et strictement conforme aux normes de protection définies par le droit international humanitaire et les droits de l'Homme. Il est également impératif que les déplacés soient autorisés à retourner chez eux de leur plein gré, dans la sécurité et la dignité, une fois que la situation le permettra", a déclaré le porte-parole.
Staffan de Mistura, envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, a averti lundi 9 avril le Conseil de sécurité de l'ONU que la situation actuelle en Syrie risquait de devenir incontrôlable, le conflit entraînant les acteurs nationaux, régionaux et internationaux dans une situation dangereuse, porteuse de conflits réels ou potentiels.