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Un combattant prorégime parle à une femme qui cherche sa maison dans un quartier détruit de l'ancienne ville opposante de Zamalka, dans la Ghouta orientale, près de Damas, le 11 avril. |
"Ma maison était à côté du lycée, dans la rue al-Qaboun. Je n'ai pu retrouver ni le lycée, ni même la rue", se lamente la quinquagénaire, qui a passé plus de dix ans dans la localité de Zamalka, dans la Ghouta orientale.
Mi-février, les forces prorégime ont lancé une offensive destructrice pour reprendre les régions opposants de la Ghouta orientale, faisant plus de 1.700 morts et provoquant d'énormes destructions.
Les habitants, qui avaient fui les combats par dizaines de milliers, ont commencé à retourner.
Des enfants syriens jouent au foot dans une rue de l'ex-ville opposante de Zamalka, dans la Ghouta orientale, le 11 avril. |
"Le quartier est méconnaissable, je ne retrouve aucun de ses principaux repères", lâche Oum Mohammed vêtue d'un long manteau assorti au foulard marron qui couvre ses cheveux, contemplant le paysage de dévastation qui l'entoure.
Le long des rues envahies par les décombres et la tôle tordue, s'alignent les immeubles résidentiels transformés en carcasses de béton éventrées. Ici, un toit s'est écroulé, un peu plus loin des murs sont tombés.
AFP/VNA/CVN