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"Nous condamnons la récente escalade des affrontements qui ont continué cette nuit", a déclaré la porte-parole de la Commission européenne Catherine Ray, en appelant les belligérants à respecter "pleinement le cessez-le-feu" en vigueur depuis la mi-février, mais violé quasi-quotidiennement, et à prendre "toutes les mesures appropriées pour protéger les civils".
Un soldat ukrainien après l'explosion de mines près de l'aéroport de Donetsk en Ukraine, le 30 juillet. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Pour sa part, la Russie a déclaré que l'Ukraine semblait préparer une nouvelle offensive. "Nous sommes inquiets du cours qu'ont pris les événements ces derniers jours, qui ressemblent très fortement à la préparation d'une action militaire", a lancé le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors d'une conférence de presse à Moscou.
En réponse, l'Ukraine a rejeté la responsabilité sur la Russie. Dans un communiqué, la diplomatie ukrainienne a mis en cause des "actions provocatrices délibérées" des séparatistes "soutenus par la Fédération russe", tout en appelant cette dernière à "prendre des mesures urgentes" pour "mettre fin à l'escalade".
De l'autre côté de la ligne du front, les autorités séparatistes ont fait état de cinq civils tués dans la "capitale" séparatiste de Donetsk, et à Gorlivka, à une trentaine de kilomètres au Nord-Est, ainsi que de quinze autres blessés.
AFP/VNA/CVN