>>Arrestation d’un sénateur faussant les questions frontalières avec le Vietnam
La Cour municipale de Phnom Penh l'a mis en examen et ordonné son placement en détention provisoire. Le juge d'instruction Yet Chakriy de la Cour a souligné qu’après l’étude des éléments de preuves, la Cour municipale avait décidé de mettre Hong Sok Hour en examen.
Le sénateur Hong Sok Hour à son arrivée à la Cour municipale de Phnom Penh. |
Dans une autre déclaration, le juge Kor Vandy a annoncé qu'il avait décidé de placer le sénateur d’opposition de 59 ans en détention provisoire à la prison de Prey Sar, dans l'attente de son procès.
Un avocat de la défense a déclaré que le sénateur pourrait être condamné à cinq-dix ans de prison s'il est jugé coupable. La police cambodgienne a interpellé le 15 août le sénateur d’opposition Hong Sok Huar à Phnom Penh. L'ordre d'arrestation de Hong Sok Huar a été donné à la police nationale le 13 août par le Premier ministre Hun Sen. Le partisan de l'opposition est accusé d’avoir déformé le traité frontalier entre le Cambodge et le Vietnam.
Hun Sen l’a accusé d’avoir écrit sur sa page Facebook que l'article 4 du traité implique que "les deux parties vont signer un traité de suppression des frontières entre les deux pays".
En réalité, selon un communiqué de presse du gouvernement cambodgien publié après la déclaration de Hun Sen, l'article 4 du Traité de paix, d'amitié et de coopération Cambodge-Vietnam, signé en 1979, dit que "les deux parties vont négocier pour signer un traité sur la base des frontières existantes avec la détermination d'en faire une frontière de paix et d'amitié pérenne entre les deux pays".
Le gouvernement cambodgien a publié un communiqué de presse rejetant totalement les contenus dénaturés de Hong Sok Hour. Il a également affirmé l’application stricte des règlements stipulé dans la loi pour maintenir l’ordre public au Cambodge.