La première déflagration a eu lieu à 19h30 heure locale, le 29 mai, à l'extérieur d'une mosquée au Camp Kasim, à Jolo, chef-lieu de la province de Sulu. |
Les responsables de sécurité ont accusé le groupe Abou Sayyaf d'être l'auteur des attentats, supposément liés au décès d'un de leur membre la semaine dernière au cours d'une opération policière.
La première déflagration a eu lieu à 19h30 heure locale, à l'extérieur d'une mosquée au Camp Kasim, à Jolo, chef-lieu de la province de Sulu, où un assaillant non-identifié a lancé une grenade qui a fait cinq blessés parmi les civils, dont trois mineurs.
La seconde explosion est survenue dix minutes plus tard dans la même zone après que des forces de police répondant au premier attentat ont été frappées par l'explosion d'un engin explosif improvisé, a annoncé Abraham Orbita, commissaire de la police provinciale de Sulu.
Au moins onze policiers et deux civils ont été blessés lors de la deuxième explosion.
Les victimes ont été transférées vers l'Hôpital provincial de Sulu et l'hôpital militaire de traumatologie pour recevoir des soins médicaux.
La police a fait savoir que l'explosion de grenade était un piège pour attirer les forces de police répondant à l'incident.
"Il semble que l'explosion ciblait les agents de police", a indiqué M. Orbita. Aucun groupe n'a revendiqué la responsabilité de ce double attentat, mais Alan Arrojado, commandant militaire du Groupe d'action conjointe de Sulu (GTCS), a fait savoir que les forces de l'ordre avaient tué un membre d'Abou Sayyaf la semaine dernière dans le centre-ville de Jolo.
"Cela pourrait être une attaque de représailles du groupe Abou Sayyaf", a-t-il estimé.
Xinhua/VNA/CVN