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En Syrie, les combats se sont poursuivis autour de Palmyre après sa conquête par l'EI, qui a exécuté plus de 200 soldats et civils dans le Centre du pays ces derniers jours selon une ONG.
Des miliciens chiites irakiens le 25 mai au cours d'une opération pour tenter de reprendre une raffinerie de pétrole dans les environs de Baiji, au nord de Tikrit. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Alors que l'EI s'est emparé le 17 mai de la ville clé de Ramadi, le secrétaire américain à la Défense, Ashton Carter, avait regretté dimanche 24 mai sur CNN que l'armée irakienne n'ait "pas montré de volonté de se battre". "Je suis surpris par ce qu'il a dit (...) Je suis sûr qu'il a reçu des informations inexactes", avait rapidement réagi le Premier ministre irakien Haider al-Abadi sur la BBC.
Face à cette polémique, le vice-président américain Joe Biden a téléphoné lundi 25 mai à M. Abadi pour rendre hommage à l'armée irakienne, reconnaissant "le courage et l'énorme sacrifice de (ses) soldats" face au groupe jihadiste, selon la Maison Blanche. Il a aussi réaffirmé "le soutien des États-Unis au combat du gouvernement irakien contre" l'EI.
La chute de Ramadi, chef-lieu de la province d'Al-Anbar situé à une centaine de kilomètres à l'ouest de Bagdad, a soulevé des questions sur la stratégie non seulement du gouvernement Abadi mais aussi de son allié américain.
Plus de 3.000 raids aériens de la coalition internationale menée par Washington n'ont en effet pas empêché l'EI de continuer à renforcer son "califat" proclamé sur un vaste territoire à cheval sur l'Irak et la Syrie.
AFP/VNA/CVN