Dialogue indirect entre Israéliens et Palestiniens

Israéliens et Palestiniens ont commencé le 8 mars de difficiles négociations indirectes sous l'égide des États-Unis, dans un climat de doute, afin de remettre sur les rails un processus de paix bloqué depuis plus d'un an.

Le vice-président américain Joe Biden a rencontré le 9 mars à Jérusalem les dirigeants israéliens pour discuter de la relance du processus de paix israélo-palestinien, interrompu depuis plus d'un an, et de la crise iranienne. "Je pense que nous sommes à un moment de réelle opportunité et je crois que les intérêts des peuples israélien et palestinien (...) en fait convergent plus qu'ils ne s'opposent", a déclaré M. Biden au début d'un entretien avec le président israélien Shimon Peres.

"J'espère que le début des pourparlers indirects est un moyen de commencer à dissiper la somme de défiance qui s'est accumulée ces dernières années", a-t-il ajouté.

M. Biden est le responsable américain de plus haut rang à effectuer une visite officielle en Israël et dans les Territoires palestiniens depuis l'arrivée au pouvoir du président Barack Obama l'an dernier.

Il s'entretiendra aussi avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et la chef de l'opposition Tzipi Livni, avant de rencontrer aujourd'hui à Ramallah (Cisjordanie) le président palestinien Mahmoud Abbas et le Premier ministre Salam Fayyad.

Il a aussi le 10 mars des discussions avec Tony Blair, l'envoyé spécial du Quartette pour le Proche- Orient (États-Unis, UE, Russie et ONU).

Dans un discours à Jérusalem, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est félicité de cette relance du processus de paix. "Cela fait près d'un an que nous appelons à une reprise des négociations", a souligné M. Netanyahu.

Le Premier ministre a réaffirmé que tout règlement de paix devait se fonder sur 2 principes : "La reconnaissance d'Israël par les Palestiniens comme État du peuple juif et des arrangements garantissant sa sécurité".

L'Organisation de libération de la Palestine (OLP) a accepté le 7 mars, avec des réserves, de mener pendant une durée limitée (4 mois) des "négociations de proximité" avec Israël via le sénateur George Mitchell.

Si les États-Unis sont parvenus à franchir un obstacle majeur en arrachant cet accord aux Palestiniens, les analystes restent très sceptiques sur les chances de succès.

Quelques heures avant l'arrivée de M. Biden à Jérusalem, Israël a autorisé la construction de 112 nouveaux logements en Cisjordanie occupée, en dépit de son moratoire sur la colonisation, une décision vivement condamnée par les Palestiniens.

Israël a toutefois fait un geste le 8 mars en direction de la communauté internationale en autorisant exceptionnellement le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et la haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères, Catherine Ashton, à entrer prochainement à Gaza via son territoire. La bande de Gaza, aux mains du Hamas, est soumise à un blocus israélien depuis juin 2007.

AFP/VNA/CVN

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