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Le pape François (droite) à Temuco, au Chili, le 17 janvier. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Quelques heures avant son arrivée dans la région de l'Araucania, à plus de 600 km au sud de Santiago du Chili, plusieurs attaques aux engins incendiaires ont visé la police, trois églises catholiques et un temple protestant.
Trois hélicoptères anti-incendies d'entreprises forestières ont également été endommagés. La veille deux petites églises avaient été totalement détruites dans cette partie du Chili. Les auteurs de ces attentats ont laissé derrière eux des tracts faisant allusion aux demandes mapuche de restitution des terres.
"Il est indispensable d'affirmer qu'une culture de la reconnaissance mutuelle ne peut pas se construire sur la base de la violence et de la destruction qui finissent par coûter des vies humaines", a martelé le pape durant une messe devant 150.000 fidèles à Temuco.
"On ne peut demander la reconnaissance en détruisant l'autre, car la seule chose que cela éveille, c'est davantage de violence et de division. La violence appelle la violence, la destruction augmente la fracture et la séparation. La violence finit par faire mentir la cause la plus juste", a insisté le pape dans son homélie.