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Dans le camp de réfugiés de Balukhali, au Bangladesh, le 15 janvier. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
À l’issue de discussions dans la capitale birmane entre le secrétaire général du ministère bangladais des Affaires étrangères, Mohammed Shahidul Haque, et son homologue birman, Myint Thu, les deux parties se sont engagées à achever les opérations de rapatriement d’ici le début 2020.
Le ministère bangladais des Affaires étrangères n’a pas précisé quand ce processus commencera, mais a indiqué que le Bangladesh construira cinq points de transit par lesquels les réfugiés seront transportés vers deux centres d’accueil à la frontière du Myanmar. Il a également fait savoir que le Myanmar avait réaffirmé son engagement à endiguer les flux de réfugiés vers le Bangladesh.
La réunion dans la capitale birmane est la première du groupe de travail conjoint des deux pays destinée à mettre en œuvre l’accord sur le rapatriement des réfugiés rohingyas signé le 23 novembre 2017 à Naypyidaw.
L’accord stipule que le programme de retours doit débuter dans les deux mois. Le Myanmar s’est engagé à les reprendre aussitôt que le Bangladesh lui aura renvoyé les formulaires de retour, a déclaré Myint Kyaing, secrétaire permanent du ministère birman du Travail, de l’Immigration et de la Population, après la signature de l’accord.
Le Myanmar s’est également engagé à prendre des mesures pour enrayer les flux de réfugiés rohingyas vers le Bangladesh, à restaurer la situation normale dans l’État birman de Rakhine, et à encourager les réfugiés à retourner là où ils avaient vécu où à un lieu sûr de leur choix.
On estime désormais à plus de 655.000 le nombre de Rohingyas, des musulmans apatrides qui vivent dans l’État birman de Rakhine, qui ont fui le Myanmar pour se réfugier au Bangladesh depuis la fin août 2017.
Cet exode fait suite à une campagne de représailles de l’armée birmane dans l’État de Rakhine après l’attaque d’une trentaine de commissariats par des rebelles séparatistes rohingyas.
VNA/CVN