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Un jeune Syrien fait du vélo au milieu des décombres de la ville de Raqa, Syrie, le 16 janvier. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La principale instance de l'opposition syrienne a annoncé sa présence à ce 9e round de discussions. Il se tiendra, "pour des raisons logistiques", "dans les locaux des Nations unies à Vienne, en Autriche", a précisé l'émissaire onusien pour la Syrie, Staffan de Mistura, dans un communiqué.
Celui-ci "s'attend à ce que les délégations viennent à Vienne prêtes à un engagement" sur le dossier, "plus particulièrement sur le volet constitutionnel".
Les discussions parrainées par l'ONU ont d'ordinaire lieu à Genève et le huitième round de discussions sur le conflit syrien, début décembre, s'est achevé encore une fois sans réelles avancées. L'ONU a rendu Damas responsable de cet échec.
"La Russie doit renforcer la pression sur le régime syrien non seulement pour qu'il vienne" à la nouvelle réunion de pourparlers, "mais aussi pour qu'il participe de manière crédible aux efforts de l'ONU, et mette en oeuvre les décisions qui seront prises", a déclaré mercredi 17 janvier le secrétaire d'État américain Rex Tillerson dans un discours sur la Syrie prononcé en Californie.
Moscou va organiser une autre conférence sur la paix les 29 et 30 janvier à Sotchi, en Russie.
Déclenché en mars 2011, le conflit en Syrie s'est complexifié avec l'implication de pays étrangers et de groupes jihadistes, sur un territoire de plus en plus morcelé.
Il a fait plus de 340.000 morts ainsi que des millions de déplacés et de réfugiés.