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Des membres des forces de sécurité irakiennes installent un périmètre de sécurité après un double attentat suicide dans le centre de Bagda, le 15 janvier. |
Le Docteur Abdel Ghani al-Saadi, directeur général de santé pour la partie Est de Bagdad, a fait état de "26 morts et 90 blessés".
"Deux kamikazes se sont fait exploser sur la place al-Tayaran dans le centre de Bagdad", avait auparavant indiqué le général Saad Maan, porte-parole du commandement conjoint des opérations, qui réunit l'armée et la police. Il avait fait état de 16 morts.
La place al-Tayaran est un important carrefour commerçant de Bagdad et un point de rassemblement pour les travailleurs journaliers qui s'y postent tôt le matin pour trouver un employeur.
Elle a été visée à de nombreuses reprises par des attaques, souvent meurtrières.
Un photographe de l'AFP sur place a rapporté que de nombreuses ambulances étaient sur les lieux, tandis que les forces de sécurité s'étaient déployées en nombre.
Carte de l'Irak localisant le double attentat suicide à Bagdad qui a fait au moins 26 morts. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'attaque n'a pas été revendiquée dans l'immédiat.
Lors d'une réunion d'urgence avec le commandement conjoint des opérations et des responsables des services du renseignement, le Premier ministre Haider al-Abadi les a pressé d'agir "pour éliminer les cellules dormantes du groupe État islamique (EI) et protèger la securité des citoyens", selon un communiqué de son bureau.
En décembre, l'Irak a annoncé la "fin de la guerre" contre le groupe jihadiste État islamique (EI), chassé de la région de Bagdad et de l'ensemble des zones urbaines et peuplées qu'il contrôlait en Irak. Des cellules jihadistes sont toutefois encore actives au nord de la capitale irakienne.
L'EI a commis de nombreux attentats sanglants à Bagdad et dans le reste du pays.
Samedi 13 janvier, au moins cinq personnes ont péri dans un attentat perpétré par un kamikaze près d'un point de contrôle des forces de sécurité dans le nord de Bagdad.
AFP/VNA/CVN