Selon les premières estimations, la population a atteint 1,21 milliard d'habitants, contre 1,02 milliard en 2001, soit l'équivalent de la population réunie de l'Indonésie, des États-Unis, du Brésil, du Pakistan et du Bangladesh.
Parallèlement, le déséquilibre entre le nombre de filles et de garçons s'est aggravé : "Le rapport entre filles et garçons est passé de 927 pour 1.000 (en 2001) à 914 pour 1.000", a relevé le commissaire général chargé du recensement de l'Inde, C. Chandramouli.
Il s'agit d'une augmentation de 181 millions de personnes par rapport au recensement précédent, cette hausse équivalant à la population brésilienne, indique le rapport du recensement 2011. L'État d'Uttar Pradesh (Nord) est le plus peuplé en Inde, et la population combinée des États d'Uttar Pradesh et de Maharashtra (Ouest) est plus importante que celle des États-Unis. C'est dans la capitale du pays, puis à Chandigarh, que la densité est la plus forte.
Pourtant, la population a enregistré une croissance de 17,64%, soit la réduction la plus importante en la matière jamais enregistrée en Inde. Alors que les États de Dadra, Nagar Haveli et de Puducherry (Centre) ont les taux de croissance les plus élevés autour de 55%, l'État de Nagaland (Nord) a le taux de croissance le plus faible.
Par ailleurs, le recensement montre que le taux d'alphabétisation des femmes est plus élevé que celui des hommes en Inde.
L'Inde a lancé son recensement national en avril 2010, une tâche faramineuse à laquelle sont employés pas moins de 2,5 millions de fonctionnaires devant frapper aux portes des maisons de 600.000 villages et 7.000 villes. Les résultats définitifs devaient être publiés d'ici aux prochains mois.
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