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Une femme endeuillée prie à l'occasion de la cérémonie bouddhique de crémation des 23 victimes de l'incendie d'un car scolaire, dans la province thaïlandaise d'Uthai Thani (Nord), le 8 octobre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Après plusieurs jours de rituels, l'incinération des cercueils des 20 enfants et des trois enseignantes qui les accompagnaient en voyage scolaire, a débuté dans la matinée, sous les incantations de moines bouddhistes drapés d'orange.
La crémation a réuni environ 5.000 personnes, dont des représentants du gouvernement et l'ancien Premier ministre Srettha Thavisin.
Le président du Conseil privé, l'organe qui assiste le roi Maha Vajiralongkorn dans ses fonctions, a présidé la cérémonie, qui s'est tenue dans un espace monté pour l'occasion, sur le terrain de l'école Wat Khao Phraya Sangkharam touchée par le drame, dans la province d'Uthai Thani (Nord).
L'accident a provoqué une vague d'émotion au-delà de la Thaïlande et ouvert un débat pour rendre sûres les routes d'un pays réputé pour sa circulation chaotique.
"Quand j'ai su pour l'accident, j'espérais que ça ne concernait pas mon fils", a déclaré Wichan Suebsaichan, père de Reutthawat, neuf ans, décédé dans l'accident. C'était "un très bon garçon, heureux et actif", qui "voulait devenir footballeur", a-t-il continué, les yeux rougis par la tristesse.
Bantima Tuadchampa a perdu son petit-fils de six ans dans l'accident et "maintenant, la maison a l'air trop calme". L'accident s'est produit le 1er octobre, sur une autoroute de la banlieue nord de la capitale Bangkok, où le car scolaire a pris feu après avoir percuté une barrière.
AFP/VNA/CVN