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| Un potager sur un mur, ou «l’éloge du Système D» ?. |
Au lieu de perdre de l’argent pour acheter des pots en plastique ou louer les services d’un architecte en jardin, Mme Nguyên Thi Thu Phuong, du quartier de Thanh Quan de l’arrondissement Ba Dinh à Hanoi, a créé un potager fort original en fixant sur un mur des bouteilles en plastique dans lesquelles elle cultive des légumes.
«C’est par hasard, en trouvant des informations sur Internet sur la culture de légumes dans des bouteilles en plastique, que j’ai essayé et aujourd’hui, j’ai un vrai potager de 3 m2 où pousse mes légumes biologiques», a expliqué Mme Phuong.
On peut exploiter toutes sortes de bouteilles en plastique, mais il n’y a pas que cela. On peut aussi utiliser, si incroyable que cela puisse paraître, de bêtes chaussures en plastique pour un potager ou de petits bonsaïs. Mme Vu Ngoc Ha My, du quartier Ngoc Khanh de l’arrondissement Ba Dinh, utilise systématiquement toutes les vieilles pantoufles de la famille pour cultiver des légumes. En réalité, elle trouve la méthode plus aisée que celle des bouteilles... «J’ai choisi des sandales en plastique avec des trous d’aération que j’accroche aux murs avant d’y cultiver tous les légumes que vous voulez, des oignons aux salades en passant par la coriandre... », déclare-t-elle.
De fait, l’imagination dans un tel recyclage d’objets de la vie quotidienne n’a pas de limites : même une poêle à frire réformée peut faire office de petit potager. Mais quel que soit l’ustensile, le but commun demeure : économiser une somme assez considérable chaque mois et être sûr de la qualité de ses légumes.
Enseigner le jardinage aux enfants
Mme Phuong a «refilé le virus» à ses deux enfants qui adorent cette activité. Ils l’ont d’abord aidée à prendre soin du potager familial «avant d’aller regarder la télévision, puis, aujourd’hui, ils savent planter et cultiver toutes sortes de légumes», explique-t-elle.
Thuy Hà/CVN