Le Premier ministre britannique David Cameron (2e, droite) et son épouse Samantha rendent hommage aux victimes du 11-Septembre, le 15 mars à New York. |
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M. Cameron, qui avait rencontré le 14 mars le président Barack Obama à la Maison Blanche, a caressé les plaques de bronze gravées du nom des quelque 3.000 victimes des attentats de 2001 qui avaient réduit en cendres les deux tours du World Trade center. M. Cameron a ensuite participé à une séance de questions-réponses avec des étudiants de l'Université de New York, dont il a salué l'enthousiasme pour être venus l'entendre durant leurs vacances universitaires. Les questions sont allées de l'Iran à l'indépendance de l'Écosse.
Le Premier ministre britannique a également assuré que les Jeux olympiques de Londres étaient prêts à commencer, avec un "parc olympique étincelant". La visite du conservateur David Cameron à Washington a été marquée par un assaut d'amabilités des deux côtés. Le président démocrate a salué la relation "indispensable" et "essentielle" des États-Unis et du Royaume-Uni, en pleine crises afghane et iranienne.
M. Cameron a mis l'accent sur la "relation spéciale" entre Londres et Washington et salué "l'autorité morale" du président Obama sur l'ensemble du monde libre. "Il y a trois choses à propos de Barack qui ressortent vraiment pour moi : la force, l'autorité morale et la sagesse", a-t-il déclaré. "Barack c'est un honneur de t'appeler un allié, un partenaire et un ami", a ajouté le Premier ministre conservateur, dans cet éloge à un président démocrate particulièrement remarqué en pleine campagne présidentielle américaine.
M. Cameron avait eu l'honneur à Washington d'être le premier dirigeant étranger invité par M. Obama à voyager à bord de l'avion présidentiel, Air Force One, pour aller assister à un match de basket dans l'Ohio (Nord). Un changement par rapport à la relation plus difficile qu'entretenait M. Obama avec l'ancien Premier ministre travailliste Gordon Brown.
AFP/VNA/CVN