Déficit budgétaire : le président américain appelle les deux bords à sacrifier "les vaches sacrées"

Barack Obama a appelé le 29 juin ses alliés démocrates et ses adversaires républicains à sacrifier "les vaches sacrées" afin de parvenir à un accord de réduction du déficit budgétaire aux États-Unis avant de risquer un défaut de paiement aux conséquences "imprévisibles".

Lors d'une conférence de presse, le président américain, combatif et parfois sarcastique vis-à-vis des républicains, a dit que son parti devrait se résoudre à des réductions de dépenses mais que ses adversaires devraient en échange accepter des augmentations d'impôts pour les plus riches.

"Je propose de supprimer les déductions fiscales pour les millionnaires et les milliardaires, pour les compagnies pétrolières et pour les gestionnaires de fonds d'arbitrage ou les propriétaires d'avions d'affaires" , a déclaré M. Obama dans l'East Room, la salle d'apparat de la Maison Blanche.

Mais il a mis en garde contre l'éventualité d'un défaut de paiement de l'État fédéral au cas où les deux partis ne parviendraient pas rapidement à s'entendre.

"Si les États-Unis, pour la première fois, ne peuvent pas payer leurs factures, s'ils font défaut, alors les conséquences pour l'économie américaine seront importantes et imprévisibles. Et ce n'est pas bon" , a déclaré M. Obama. "Personne ne veut compromettre la qualité de la signature des États-Unis. Personne ne veut voir les États-Unis en défaut de paiement. Nous devons saisir ce moment et le faire rapidement" , a-t-il dit.

Le président a ironisé sur le fait que ses filles "Malia et Sasha terminent leurs devoirs avec un jour d'avance". "Elles n'attendent pas la veille au soir. Et elles ont 13 et 10 ans. Le Congrès peut faire la même chose" , a-t-il lancé, en promettant pour sa part de tout faire pour parvenir à un accord.

"Le vice-président (Joe Biden) et moi-même continuerons ces négociations avec les dirigeants des deux partis au Congrès aussi longtemps que nécessaire. Nous parviendrons à un accord qui requerra de notre gouvernement qu'il vive selon ses moyens" , a-t-il affirmé.

La présidence et le Congrès sont engagés dans de difficiles négociations pour éviter un défaut de paiement de la dette américaine avant début août. Le Congrès doit relever la limite légale de l'endettement du pays, qui ne cesse d'enfler.

M. Obama s'est pour la première fois impliqué directement lundi dans les négociations avec les parlementaires pour tenter de les faire progresser.

AFP/VNA/CVN

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