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Le pistard français François Pervis lors des qualifications pour le sprint aux mondiaux, le 4 mars à Londres. |
Un petit tour et puis s'en va. Le pistard de 31 ans n'a été que l'ombre du triomphateur des championnats du monde 2015 quand il avait décroché les titres du kilomètre et du keirin, il y a douze mois à Saint-Quentin-en-Yvelines. Sur l'anneau du Lee Valley Velopark, il a été largement dominé par le Néerlandais Jeffrey Hoogland.
"C'est une déception même si, compte tenu de mon état de forme, j'étais conscient que pareille mésaventure pouvait arriver. Je savais que je n'avais pas encore récupéré des séances d'entraînement très conséquentes de cet hiver", a expliqué celui qui fut aussi champion du monde de vitesse en 2014.
Ne pas le retrouver parmi les 16 meilleurs sprinteurs de la planète est préoccupant pour un coureur qui tient absolument à voir Rio après avoir manqué les JO de Londres en 2012.
Le natif de Château-Gontier (Mayenne), l'un des cinq sprinteurs français candidats à l'une des trois places en jeu pour Rio, a-t-il de quoi douter ? "Non, assure-t-il. Cela fait douze ans que je suis en équipe de France et les entraîneurs ont confiance en moi. Le sport de haut niveau, c'est une question de réglage. Rio, c'est dans cinq mois, c'est encore long. Je serai prêt". "Et puis je peux encore me rattraper sur le keirin. Je suis double tenant du titre. Et, même en étant un peu moins bien, je peux réussir un résultat. Le keirin, c'est quand même mon truc", tente de se rassurer Pervis.
Reste que cet échec en vitesse ("une contre-performance, un résultat anormal", selon le Directeur technique national DTN Vincent Jacquet) fait tâche. Au même titre que l'élimination au même stade de Quentin Lafargue.
AFP/VNA/CVN