"L'économie croît et c'est une très bonne chose, mais elle ne croît pas encore assez vite pour effacer les dégâts de la récession" de 2008-2009 qui a coûté quelque huit millions d'emplois aux États-Unis, a affirmé le président à Schenectady (État de New York, Est), où il visitait une unité de GE, géant de l'industrie américaine réalisant la majorité de son chiffre d'affaires à l'exportation.
"Les deux dernières années ont été consacrées à sauver notre économie du précipice. Ces deux prochaines années (...) notre mission sera de faire passer la surmultipliée à notre économie", a ajouté M. Obama en confirmant que le Pdg de GE, Jeffrey Immelt, le conseillerait sur la façon de stimuler les embauches.
M. Immelt prend la tête du nouveau "Conseil pour l'emploi et la compétitivité" de la Maison Blanche. Cet organisme remplace le "Conseil pour la reprise économique auprès du président américain" (Perab), dont Paul Volcker, ancien président de la Réserve fédérale (Fed) a quitté la tête jeudi dernier.
M. Obama avait créé le Perab en 2009, alors qu'il avait à faire face à d'énormes difficultés économiques.
Jeffrey Immelt, 54 ans, dirige depuis 2001 GE, l'un des plus gros groupes américains présent dans tous les principaux secteurs de l'économie. "Jeff est quelqu'un qui va apporter son énorme expérience. Il est l'un des entrepreneurs les plus respectés et admirés du pays, et c'est une réputation qu'il a acquise pendant les 10 ans qu'il a passés à la tête de cette entreprise", a assuré le président.
L'organisme que va présider M. Immelt "constituera un atout important au moment où nous essayons de faire tout notre possible pour stimuler les embauches et nous assurer que notre pays peut rivaliser avec quel pays que ce soit", a ajouté M. Obama.
En décembre, le taux de chômage américain a chuté à son plus bas niveau depuis mai 2009 pour s'établir à 9,4%. À l'annonce de ces chiffres au début du mois, M. Obama avait jugé que "cela signifie que le rythme d'embauches est en train d'augmenter".
AFP/VNA/CVN