>>Les discussions entre Washington et Pyongyang dans l’impasse
>>La République démocratique populaire de Corée tire un missile balistique
Désinfection sur un marché de Séoul, le 24 février. |
La République de Corée est le foyer de contagion le plus important hors de Chine continentale où le coronavirus est apparu en décembre.
La décision a été prise après que Séoul a déclaré son plus haut niveau d’alerte "grave" sur le virus, a déclaré jeudi 27 février le Commandement des forces conjointes dans un communiqué, ajoutant que les manoeuvres en République de Corée avaient été reportées "jusqu’à nouvel ordre".
Les États-Unis disposent de 28.500 militaires en République de Corée pour protéger ce pays d’Extrême-Orient face à son voisin du Nord qui possède l’arme nucléaire. Nombre de soldats sont stationnées à Camp Humphreys à Pyeongtaek, le plus grand complexe militaire américain hors des États-Unis.
Les deux pays ont déjà largement réduit leurs exercices militaires pour faciliter les négociations sur le programme nucléaire de la RPDC - qui condamne ces manoeuvres considérées par Pyongyang comme un prélude à une invasion.
Un exercice de coordination des commandements entre les États-Unis et la République de Corée avait été prévu au printemps. Le nombre de nouveaux cas de coronavirus annoncé jeudi -334- est le plus élevé jamais rapporté par les Centres de contrôle et de prévention des maladies (KCDC). Le nombre de personnes décédées reste cependant à douze.
"Le gouvernement est désolé d’inquiéter la population avec cette augmentation rapide du nombre de cas", a affirmé à la presse Kim Gang-lip, vice-ministre de la Santé.
Le nombre de contaminations devrait encore augmenter, les autorités ayant commencé à contrôler l’état de santé des plus de 210.000 membres d’une secte d’inspiration chrétienne accusée d’être à l’origine de plus de la moitié des cas enregistrés dans le pays.