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Camion de pompiers dans un marché de pièces détachées ravagé par un incendie, après des violences intercommunautaires à New Delhi, le 26 février. |
Sur les 27 décès, 25 ont été signalés par l'hôpital Guru Teg Bahadur, et les deux autres par l'hôpital Lok Nayak Jai Prakash Narayan. "Le nombre de morts est passé à 25, trois nouveaux blessés ayant succombé alors qu'ils recevaient des soins", a déclaré à la presse le Dr Sunil Kumar, directeur des affaires médicales de l'hôpital Guru Teg Bahadur.
Parmi ces 25 morts figurent un policier et un fonctionnaire du Bureau du renseignement. Le Congrès national indien, l'un des principaux partis d'opposition du pays, a exigé la démission du ministre de l'Intérieur Amit Shah, qu'il a rendu responsable de ces violences.
Le Premier ministre indien Narendra Modi a quant à lui appelé "à la paix et à la fraternité", et a déclaré qu'il avait procédé à un examen approfondi de la situation en divers lieux de la capitale. Le ministre en chef de Delhi, Arvind Kejriwal, a quant à lui déclaré mercredi matin 26 février qu'un couvre-feu devrait être imposé, et que l'armée devrait être appelée pour aider à contenir les violences, la police n'ayant pas réussi à contrôler la situation.
Des violences intercommunautaires ont dans un premier temps éclaté dans le Nord-Est de la ville. Des foules en colère armées de bâtons et de barres de fer ont ensuite allumé des incendies, et se sont livrées à des actes de pillage et de vandalisme. Les premiers affrontements avaient éclaté dimanche entre opposants et partisans de la nouvelle loi sur la citoyenneté (Citizenship Amendment Act), avant de dégénérer lundi et mardi.
Les premières protestations contre cette loi controversée sur la citoyenneté ont éclaté le 11 décembre, le jour où la chambre haute du parlement indien a officiellement adopté le Citizenship Amendment Act. Les manifestations n'ont pas cessé depuis cette date. Cette nouvelle loi vise à accorder la citoyenneté indienne à des immigrants clandestins appartenant à six religions - hindouisme, sikhisme, bouddhisme, jaïnisme, parsisme et christianisme - et originaires du Bangladesh, d'Afghanistan et du Pakistan.Les violences suscitées par cette nouvelle loi ont jusqu'à présent tué plus de 50 personnes un peu partout en Inde.
APS/VNA/CVN