La conférence, qui a rassemblé plus de 20.000 représentants de mouvements sociaux, peuples indigènes, syndicats, ONG, a demandé la mise en place "d'obligations collectives, puis individuelles, pour la réduction des gaz à effet de serre, au lieu de l'échec" de l'accord non-contraignant adopté en fin d'année dernière à Copenhague (Danemark).
Avec une telle réduction de 50%, estime l'ambassadeur de la Bolivie à l'ONU, Pablo Solon, le réchauffement de la planète pourrait être limité à 1,5 degrés au lieu des 2 degrés fixés à Copenhague, un objectif impossible à atteindre avec les engagements individuels annoncés jusqu'ici par différents pays.
Le forum de Cochabamba, convoqué par la Bolivie socialiste d'Evo Morales, a, dans ses recommandations finales, demandé la création d'un "tribunal de justice clima- tique" international pour juger les États ou entités contribuant au réchauffement. Il s'est aussi engagé à "construire un projet de déclaration des droits de la Terre mère", a indiqué le ministre bolivien des Affaires étrangères, David Choquehuanca.
La conférence a également décidé d'organiser un référendum mondial à l'occasion de la prochaine Journée de la Terre, le 22 avril 2011, pour consulter la population sur des questions environnementales.
AFP/VNA/CVN