>>Climat : 2014, année la plus chaude jamais enregistrée, confirme l'ONU
Première réunion formelle depuis deux mois, ces discussions, sous l'égide de l'ONU, visent à aboutir en décembre à l'accord le plus ambitieux jamais signé pour lutter contre le réchauffement climatique, entente universelle devant prendre le relais du protocole de Kyoto pour l'après-2020.
"Nous devons travailler avec un sens encore plus aigu de l'urgence", a lancé lors de la séance d'ouverture le péruvien Manuel Pulgar Vidal, rappelant les avertissements contenus dans le dernier rapport des scientifiques du climat (Giec) et mentionnant que l'année passée fut la plus chaude jamais enregistrée sur Terre.
"Je vous demande de travailler avec efficacité, et le sens du compromis. Je vous demande de trouver des solutions novatrices, le temps est compté, chaque jour doit être un succès. Ce n'est pas une compétition entre nous", a déclaré le ministre de l'Environnement du Pérou aux représentants des 195 États, toujours divisés sur plusieurs points clés.
L'objectif est connu : il faut limiter la hausse de la température mondiale à +2°C par rapport à l'ère pré-industrielle, faute de quoi la science prévoit un dérèglement climatique lourd de conséquences sur les écosystèmes, les sociétés et les économies, en particulier des régions les plus pauvres.
Or, au rythme actuel, le monde file vers +4 à 5°C à la fin du siècle si aucune mesure draconienne n'est prise pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, liées notamment à l'usage massif d'énergies fossiles.
"Il faut qu'on arrive à lutter contre ce dérèglement climatique à la fois pour des raisons environnementales, pour des raisons de capacité de vivre mais aussi pour des raisons de santé et de sécurité", a affirmé le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, venu pour "faire le point sur les négociations".
"Si vous avez un dérèglement climatique, toute la sécurité mondiale est déréglée : l'immigration, le fait que l'on se bat pour des ressources, que ce soit pour du pétrole ou de l'eau", a-t-il prévenu.
Le ministre de l'Environnement du Pérou, Manuel Pulgar Vidal. Photo : AFP/VNA/CVN |
Première réunion formelle depuis deux mois, ces discussions, sous l'égide de l'ONU, visent à aboutir en décembre à l'accord le plus ambitieux jamais signé pour lutter contre le réchauffement climatique, entente universelle devant prendre le relais du protocole de Kyoto pour l'après-2020.
"Nous devons travailler avec un sens encore plus aigu de l'urgence", a lancé lors de la séance d'ouverture le péruvien Manuel Pulgar Vidal, rappelant les avertissements contenus dans le dernier rapport des scientifiques du climat (Giec) et mentionnant que l'année passée fut la plus chaude jamais enregistrée sur Terre.
"Je vous demande de travailler avec efficacité, et le sens du compromis. Je vous demande de trouver des solutions novatrices, le temps est compté, chaque jour doit être un succès. Ce n'est pas une compétition entre nous", a déclaré le ministre de l'Environnement du Pérou aux représentants des 195 États, toujours divisés sur plusieurs points clés.
L'objectif est connu : il faut limiter la hausse de la température mondiale à +2°C par rapport à l'ère pré-industrielle, faute de quoi la science prévoit un dérèglement climatique lourd de conséquences sur les écosystèmes, les sociétés et les économies, en particulier des régions les plus pauvres.
Or, au rythme actuel, le monde file vers +4 à 5°C à la fin du siècle si aucune mesure draconienne n'est prise pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, liées notamment à l'usage massif d'énergies fossiles.
"Il faut qu'on arrive à lutter contre ce dérèglement climatique à la fois pour des raisons environnementales, pour des raisons de capacité de vivre mais aussi pour des raisons de santé et de sécurité", a affirmé le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, venu pour "faire le point sur les négociations".
"Si vous avez un dérèglement climatique, toute la sécurité mondiale est déréglée : l'immigration, le fait que l'on se bat pour des ressources, que ce soit pour du pétrole ou de l'eau", a-t-il prévenu.
AFP/VNA/CVN