>>République du Congo : la prison de Kinshasa attaquée, un chef rebelle évadé
>>L'ONU presse la RDC d'aider à l'enquête sur le meurtre de deux experts onusiens
>>L'ONU réduit les effectifs militaires de la MONUSCO de 3.600 Casques bleus
Des habitants déplacés de leur village au milieu des décombres de leurs maisons incendiées dans la province du Kivu, en RDC, après des tensions ethniques le 10 février 2016. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Parmi les 6,9 millions de nouvelles personnes chassées de leur domicile par une guerre l'an dernier, 922.000 ont été recensées en RDC, davantage qu'en Syrie (824.000 déplacés) et en Irak (659.000), selon l'International Displacement Monitoring Centre du Norwegian Refugee Council (NRC).
L'Afghanistan s'est hissé au quatrième rang (653.000), suivi par le Nigeria (501.000) et le Yémen (478.000).
Quelque 2,6 millions de personnes ont été déplacées en Afrique sub-saharienne à cause d'un conflit.
Mais les catastrophes naturelles ont déplacé trois fois plus de personnes que les guerres, avec 24 millions de personnes affectées par des inondations, des tempêtes, des incendies ou la neige.
La Chine a compté le plus grand nombre de nouvelles personnes déplacées l'an dernier par des intempéries (7,4 millions), suivie par les Philippines (5,9 millions), l'Inde (2,4 millions) et l'Indonésie (1,2 million).
Ces déplacements liés aux intempéries sont susceptibles d'augmenter à l'avenir en raison du changement climatique, a souligné le NRC.
Ces chiffres montrent la nécessité de se pencher autant sur les personnes déplacées au sein des pays que sur les réfugiés qui franchissent les frontières, a insisté le chef du NRC Jan Egeland.
"Le nombre de personnes déplacées dépasse celui des réfugiés par deux contre un. Il est donc urgent de remettre les déplacements intérieurs au centre des agendas mondiaux", selon M. Egeland.
Davantage d'aide a été dépensée l'an dernier pour l'accueil des réfugiés que pour les pays frappés par les guerres ou les catastrophes naturelles, a noté le NRC.
AFP/VNA/CVN