Chili : les mineurs pourraient sortir le 13 octobre

Le sauvetage des mineurs bloqués depuis deux mois au fond d'une mine du Chili est entré dans sa dernière phase le 10 octobre, avec pour objectif de ramener à la surface les "33" autour du 13 octobre.

"Nous sommes tranquilles. Le sauvetage arrive", a déclaré le père de Carlos Barrios, l'un des mineurs bloqués entre 600 et 700 m de profondeur depuis un éboulement survenu le 5 août dans cette mine d'or et de cuivre isolée en plein désert d'Atacama (Nord).

Moins de 24 heures après avoir terminé le premier puits d'évacuation des mineurs, les secouristes ont entamé dans la nuit de samedi à dimanche la pose des tubes métalliques de six mètres de large destinés à faciliter le passage de la capsule "Phénix", qui remontera les mineurs un par un.

Au total, ils doivent en poser 16 et les souder au fur et à mesure, afin de gainer les 96 premières mètres du puits de 622 mètres de profondeur.

L'opération prendra environ un jour et demi, selon le ministre des Mines, Laurence Golborne, et il faudra 48 heures supplémentaires pour installer en surface le dispositif, avec la nacelle métallique treuillée par une grue.

Hisser tous les mineurs devrait prendre un jour et demi à deux jours, à raison d'une heure ou un peu plus par personne.

Le moral sur le site envahi par des centaines de journalistes du monde entier, venus assister au "happy end" de cette histoire de survie sous-terraine sans précédent, ne cesse de s'améliorer.

Alors que les autorités tablaient sur trois à quatre mois de travaux pour sortir les mineurs de la mine, quand ils ont été repérés 17 jours après l'accident, le 22 août, les délais n'ont cessé d'être revus à la baisse.

Samedi matin, les familles ont déjà célébré la jonction entre le puits de secours et la galerie où se trouvent les mineurs, embrassant avec effusion les ingénieurs et secouristes ayant travaillé sur le forage.

Maintenant que la date du sauvetage est connue, la principale inconnue est l'ordre de sortie des 32 Chiliens et du Bolivien coincés au fond de la mine.

Ils seront divisés en trois groupes, avec pour commencer les plus habiles, capables de faire face à un imprévu, puis les plus faibles et enfin les plus forts, pouvant supporter une attente prolongée. "Les premiers qui vont sortir seront 4 ou 6. Ensuite viendra un groupe, actuellement composé de dix personnes, dans un état plus faible, et enfin le groupe des plus forts", a précisé le ministre de la Santé, Jaime Manalich.

Les dix mineurs "les plus faibles" souffrent de "problèmes de santé chroniques et qui ont nécessité des compensations, comme de l'hypertension, du diabète ou des problèmes pulmonaires chroniques", a-t-il détaillé. "Certains d'entre eux souffrent d'infections au niveau des dents et de la peau assez importantes", a ajouté le ministre de la Santé. Le groupe des plus faibles inclura aussi ceux dans une situation de "plus grande fragilité psychologique et émotionnelle", a encore indiqué le ministre.

Les mineurs seront auscultés dès leur remontée à la surface et pourront rencontrer une première fois leur famille proche.

Ensuite, ils seront transférés dans un hôpital de Copiapo, à moins d'un quart d'heure d'hélicoptère. Ils n'y resteront que deux jours, sauf si leur état de santé nécessite un séjour plus long.

AFP/VNA/CVN

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