Panitan Wattanayagorn a déclaré à l'issue d'une réunion de hauts responsables des deux armées, que les deux pays avaient convenu de stopper les affrontements dans la région frontalière.
Le gouvernement thaïlandais ouvrira bientôt les points de contrôle sur la frontière, qui ont été fermés en raison des affrontements, et conseillera aux habitants thaïlandais évacués des zones touchées de rentrer chez eux, a indiqué le porte-parole.
"C'est un accord préliminaire et nous devons attendre de voir comment la situation évolue" , a relevé M. Wattanayagorn.
Un communiqué du ministère cambodgien de la Défense a précisé que l'accord comprenait aussi la création "d'un climat qui permet aux civils de rentrer chez eux" et la réouverture d'un poste frontière.
Environ 75.000 personnes ont dû fuir les violences et se réfugier dans des abris de fortune, selon les chiffres communiqués par les deux capitales.
Les affrontements frontaliers ont éclaté le 22 avril entre les armées thaïlandaise et cambodgienne près des temples de Ta Muen Thom et Ta Kwai (Ta moan et Ta Krabei en khmer) dans les zones contestées, limitrophes de la province de Surin dans le Nord-Est de la Thaïlande. Les deux parties se rejettent la responsabilité des hostilités.
La frontière entre la Thaïlande et le Cambodge n'a jamais été complètement délimitée. En février dernier, les armées des deux pays s'étaient déjà affrontées autour du temple de Preah Vihear, des ruines du XIe siècle classées au patrimoine mondial de l'UNESCO, situé à 150 kilomètres du théâtre des combats de ces derniers jours.
XINHUA-AFP/VNA/CVN