La lettre, dont le texte a été distribué à la presse à l'issue du sommet franco-italien de Rome, précise que ce rétablissement doit être envisagé "en cas de difficultés exceptionnelles dans la gestion des frontières extérieures communes, dans des conditions à définir".
Après avoir constaté que "les pressions aux frontières communes entraînent des conséquences pour l'ensemble des États membres" , MM. Sarkozy et Berlusconi estiment que "le conseil européen de juin doit donner l'impulsion politique permettant de dépasser les obstacles pour prendre des décisions concrètes en réponse aux difficultés actuelles". "La principale priorité pour l'Union européenne est de trouver très rapidement un accord global avec ses voisins du Sud de la Méditerranée" , poursuit le texte.
Les deux dirigeants demandent également que les "mécanismes de solidarité financière" à l'égard des États accueillant les immigrés doivent être "renforcés", tout en jugeant "fondamental" que "l'UE réalise un régime d'asile européen commun".
Dans cette perspective, "une plus grande convergence dans les normes et les pratiques devrait être soutenue aussitôt que possible".
AFP/VNA/CVN