Les États-Unis ont annoncé que pour le moment, ils entendaient s'en tenir à une réponse diplomatique et à d'éventuelles sanctions.
Le Conseil de sécurité n'a pas publié de déclaration le 26 avril sur la Syrie, mais devait poursuivre ses consultations sur la question le 27 avril. Pour sa part, l'ambassadeur de Syrie aux Nations unies, Bachar Ja'afari, a déclaré le 26 avril que le Conseil de sécurité de l'ONU, en charge du maintien de la paix et de la sécurité dans le monde, "pourrait ne pas réagir aux informations des médias" sur l'actuelle situation en Syrie, ajoutant qu'il était trop tôt pour décider l'envoi d'un émissaire international dans ce pays dont le gouvernement a déjà mis en place une commission nationale pour enquêter sur les victimes des violences.
M. Ja'afari a fait cette déclaration à des journalistes au siège des Nations unies alors que le Conseil de sécurité avait reporté ses consultations à huis clos sur la Syrie et qu'il avait décidé d'examiner le 27 avril une fois encore la situation dans ce pays du Moyen-Orient.
"Le Conseil de sécurité pourrait ignorer les informations des médias, mais il devrait réagir aux rapports officiels", a affirmé l'ambassadeur syrien, en allusion à ce qui a été rapporté par son gouvernement.
Le Conseil de sécurité s'est réuni le 26 avril à huis clos pour étudier la façon dont il doit réagir aux informations sur les morts parmi les manifestants en Syrie, des diplomates ayant laissé entendre qu'une déclaration présidentielle à ce sujet était prise en considération.
Le 26 avril plus tôt, l'ambassadeur de Colombie aux Nations unies, Nestor Osorio, qui assume ce mois la présidence tournante du Conseil de sécurité, a indiqué à la presse que les 15 membres du Conseil allaient se réunir de nouveau le 27 avril sur la Syrie et qu'ils ne devaient prendre aucune action le 26 avril.
AFP-Xinhua/VNA/CVN