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Un grupo de migrantes forcejeó brevemente con los militares mexicanos en el paso del puente internacional Rodolfo Robles, en la frontera con Guatemala |
Plus tôt dans la journée, une caravane d'environ 1.500 migrants originaires d'Amérique centrale, notamment du Honduras et du Salvador, a tenté d'entrer illégalement au Mexique, mais en a été empêchée par les forces de la Garde nationale à la frontière avec le Guatemala.
Un groupe de migrants s'est brièvement accroché avec les militaires aux abords du pont international Rodolfo Robles, qui relie les deux pays. Un agent de l'Institut national des migrations (INM) leur a alors expliqué qu'ils devaient se conformer aux lois mexicaines pour entrer dans le pays.
"Vous entrez irrégulièrement au Mexique, vous devez avoir un visa mexicain ou un document d'immigration. Ne vous exposez pas aux trafiquants d'êtres humains, votre vie est en danger", leur a lancé cet agent à l'aide d'un porte-voix. "Ne vous laissez pas berner, ce n'est pas dit que les Etats-Unis vous accorderont l'asile". Le gouvernement mexicain avait annoncé vendredi le renfort de la sécurité à sa frontière sud en prévision de l'arrivée de cette nouvelle caravane.
"Avec de l'ordre et du respect vous serez tous pris en compte. Il y a des opportunités pour tous", a affirmé le général Vicente Hernandez, coordinateur des opérations de la Garde nationale mexicaine sur la rivière Suchiate, qui sépare le Mexique du Guatemala. Les migrants ont alors accepté ces conditions posées par les autorités et ont commencé à se présenter devant les autorités de l'immigration mexicaine par groupes de vingt.
"Je demande aux autorités mexicaines qu'elles nous donnent l'opportunité de trouver un bon travail", a déclaré Edith Maya, 40 ans, qui a quitté Puerto Cortés, au nord du Guatemala avec ses enfants de 9 et 13 ans. Le gouvernement mexicain avait annoncé vendredi 17 janvier le renfort de la sécurité à sa frontière sud en prévision de l'arrivée de cette nouvelle caravane.
Ces migrants, parmi lesquels se trouvent parfois des enfants, font partie d'une caravane comptant 3.543 personnes, partie mardi soir de la ville hondurienne de San Pedro Sula (Nord), a indiqué à des journalistes Alejandra Mena, porte-parole de l'Institut guatémaltèque des migrations. Ils avaient franchi la frontière avec le Guatemala mercredi 15 janvier, déterminés à gagner les États-Unis.
L'ambassadeur américain au Guatemala, Luis Arreaga, a toutefois averti que son pays ne les laisserait en aucun cas passer. "Les migrants qui choisissent de continuer risquent leur vie dans une entreprise vouée à l'échec. On ne leur permettra pas d'entrer ni de s'établir aux États-Unis", a affirmé ce diplomate, cité dans un communiqué de l'ambassade américaine.
Ils effectuent leur périple à pied ou à bord de camions et d'autobus. Le président méxicain, Andrés Manuel López Obrador, a offert 4.000 emplois à ces migrants. Le passage de migrants ne s'est pas tari en dépit des mesures de sécurité prises par le gouvernement mexicain, conformément à un engagement pris avec l'administration du président américain Donald Trump.