Brexit : Ban Ki-moon souhaite que l'UE reste un partenaire solide de l'ONU

Après que les Britanniques ont choisi le 23 juin de quitter l'Union européenne (UE) à l'issue d'un référendum, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a souhaité le 24 juin que l'UE reste un partenaire solide des Nations Unies, notamment sur les questions de développement, d'affaires humanitaires, de paix et de sécurité.

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Le secrétaire général de l'ONU a espéré que le Royaume-Uni continuerait à exercer son leadership dans de nombreux domaines, y compris le développement.

"Le secrétaire général a suivi de près les débats concernant le référendum au Royaume-Uni. Le vote pour quitter l'Union européenne est intervenu à la fin de délibérations intenses et de riches discussions, non seulement au Royaume-Uni, mais aussi dans toute l'Europe", a indiqué le porte-parole de M. Ban, dans une déclaration à la presse.
"Alors que le Royaume-Uni et d'autres États membres de l'UE se lancent désormais dans un processus pour tenter de définir la marche à suivre, le secrétaire général fait confiance au pragmatisme et à la responsabilité commune dont l'Europe a fait preuve à de nombreuses reprises par le passé, dans l'intérêt des citoyens européens", a-t-il ajouté.
"À l'ONU, nous nous réjouissons de poursuivre notre collaboration avec le Royaume-Uni et l'Union européenne - tous deux des partenaires importants", a souligné le porte-parole, en poursuivant : "Le secrétaire général espère que l'Union européenne va continuer d'être un partenaire solide des Nations Unies en matière de développement et d'affaires humanitaires, ainsi qu'en matière de paix et de sécurité, et notamment en matière de migration".
Le secrétaire général a dit également espérer que le Royaume-Uni continue à exercer son leadership dans de nombreux domaines, y compris le développement. "Il espère vivement que cela continue", a indiqué le porte-parole de M. Ban. 

"Le peuple du Royaume-Uni s'est exprimé et nous respectons sa décision", a dit le président américain Barack Obama.

Obama salue la "relation particulière"
entre Londres et Washington

Le président américain Barack Obama a déclaré le 24 juin à plusieurs reprises que son pays et le Royaume-Uni, qui vient de décider de quitter l'Union européenne, entretenaient une "relation particulière".

Lors d'un sommet d'entrepreneurs à l'Université de Stanford à Palo Alto (Californie), M. Obama a répété ce qu'il avait déclaré un peu plus tôt dans un communiqué : "Le peuple du Royaume-Uni s'est exprimé et nous respectons sa décision". Ce dernier s'est prononcé jeudi à près de 52% en faveur d'une sortie de l'UE, après 43 ans de vie commune.

M. Obama, qui a précisé avoir parlé au téléphone le matin du 24 juin avec le Premier ministre britannique David Cameron, a déclaré à Stanford que "le Royaume-Uni et l'Union européenne resteront des partenaires indispensables des États-Unis, alors même qu'ils vont négocier les termes de leur relation afin de garantir une stabilité, une sécurité et une prospérité continues pour l'Europe, la Grande-Bretagne et l'Irlande du Nord, et le monde".

Evoquant les incertitudes après le Brexit, notamment sur les marchés financiers, le président américain a martelé : "La relation particulière entre les États-Unies et le Royaume-Uni est durable et l'appartenance du Royaume-Uni à l'OTAN est un principe fondamental de la diplomatie américaine, de sa sécurité et de sa politique économique". 

Le président russe Vladimir Poutine.

La Russie va analyser les conséquences du Brexit, selon Poutine

La Russia analysera les conséquences de la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne (Brexit), a déclaré le président russe Vladimir Poutine à Tachkent le 24 juin.

"Nous allons étroitement surveiller, analyser et chercher à minimiser tous les effets négatifs de cette décision sur notre économie'', a dit M. Poutine alors qu'il répondait aux questions des journalistes à l'issue du sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) qui se tenait en Ouzbékistan.

"Le Brexit finira par avoir des conséquences pour le Royaume-Uni, pour l'Europe en général, et pour nous (...) Les conséquences auront un caractère mondial et sont inévitables'', a ajouté M. Poutine.

"Les marchés et les devises sont déjà atteints, cela affectera inévitablement et cela a déjà affecté les indices des bourses, ainsi que les prix des biens traditionnels'', a affirmé M. Poutine.

"Cependant, je suis convaincu que tout cela sera rétabli assez rapidement'', a dit M. Poutine, soulignant que les marchés mondiaux se redresseront à moyen terme.

La Russie est prête à ajuster ses relations avec ses partenaires européens si nécessaire, a indiqué M. Poutine qui doute que le Brexit ait un impact sur les sanctions européennes à l'encontre de la Russie.

Réitérant la volonté de la Russie d'engager des dialogues avec l'Europe au sujet des sanctions, le président Poutine a considéré que le Brexit reflétait les inquiétudes des gens sur une situation en matière de sécurité qui, en Europe, se dégrade rapidement à cause des ''flux massifs de migrations''.

En réponse aux propos du Premier ministre britannique David Cameron selon lesquels la Russie ''pourrait se réjouir'' du Brexit, M. Poutine a dit que ces déclarations étaient ''sans fondements'' et qu'elles s'apparentaient à ''d'imparfaites tentatives pour influencer l'opinion publique britannique''.

Le matin du 24 juin, le camp du ''Leave'' a obtenu près de 52 % des suffrages. L'un des 28 États membres va quitter l'UE après avoir été membre pendant 43 ans.

Xinhua/VNA/CVN

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