Boko Haram : Washington assure faire ce qu'il faut pour aider le Nigeria

Les États-Unis ont assuré mercredi 12 novembre faire le nécessaire pour aider le Nigeria dans sa lutte contre le groupe islamiste armé Boko Haram, après des critiques publiques fracassantes de Abuja contre l'allié américain.

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La porte-parole du département d'État, Jennifer Psaki, le 28 juillet à Washington.

"Ces six derniers mois, les États-Unis ont commencé à partager des renseignements avec le Nigeria, à former un nouveau bataillon de l'armée et à discuter à de nombreuses reprises avec les autorités nigérianes sur la meilleure manière de répondre à la menace posée par Boko Haram", a défendu la porte-parole du département d'État, Jennifer Psaki.


Celle-ci réagissait à des déclarations de l'ambassadeur nigérian à Washington, Adebowale Adefuye, qui avait exprimé lundi 10 novembre son fort mécontentement devant le refus des États-Unis de vendre à son pays des armes afin de "porter un coup fatal" aux "terroristes" de Boko Haram.
Mme Psaki a rétorqué que son gouvernement avait "approuvé et fourni des équipements militaires aux forces armées" du Nigeria. Elle a toutefois reconnu le blocage de la vente à Abuja d'hélicoptères de combat Cobra, les Américains étant "inquiets des capacités du Nigeria à les utiliser et à les entretenir dans le cadre de la lutte contre Boko Haram".
La porte-parole américaine a aussi souligné "les préoccupations (des États-Unis) face à la protection des civils lors d'opérations militaires de l'armée nigériane". Si les États-Unis condamnent systématiquement les attaques menées par Boko Haram, ils dénoncent aussi les violations des droits de l'homme de certaines unités des forces armées nigérianes et exhortent les militaires à ne pas mener d'opérations de représailles.
L'attaque de Boko Haram qui a provoqué le plus vif émoi dans le monde est celle du lycée public pour filles de Chibok, dans l'État de Borno (Nord-Est) où 276 adolescentes avaient été enlevées en avril. Plus de six mois après, 219 d'entre elles sont toujours aux mains de leurs ravisseurs.
Ce rapt a mobilisé jusqu'aux plus hautes sphères du pouvoir à Washington. Des militaires et des conseillers de l'administration américaine sont en effet au Nigeria depuis plusieurs mois pour aider à retrouver les lycéennes, mais sans succès jusqu'à présent.

AFP/VNA/CVN

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