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Le président des États-Unis, Barack Obama, sur le point de quitter Washington, le 9 novembre, pour une tournée en Chine, au Myanmar et en Australie. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Cette nouvelle phase débute alors que Bagdad et Washington cherchent à déterminer si le chef du groupe État islamique (EI), Abou Bakr al-Baghdadi, faisait partie ou non de dirigeants jihadistes tués ou blessés vendredi 7 novembre par des raids aériens de la coalition.
Baghdadi, qui a proclamé fin juin un "califat" sur les vastes régions conquises par l'EI en Irak et Syrie, est l'un des deux hommes les plus recherchés par Washington, qui offre 10 millions de dollars pour sa capture.
Pour Barack Obama, l'envoi annoncé vendredi 7 novembre de 1.500 conseillers militaires supplémentaires en Irak marque l'entrée dans une "nouvelle étape" contre l'EI.
"La première étape était d'obtenir la formation d'un gouvernement irakien représentatif et crédible et nous l'avons fait", a déclaré le président américain sur la chaîne CBS. "À présent, plutôt que de simplement viser à arrêter la progression de l'EI, nous voulons être en position de lancer une offensive".
Le quasi doublement du contingent américain en Irak est destiné à rendre rapidement opérationnelles les forces irakiennes, y compris kurdes, afin qu'elles puissent "commencer à repousser" les forces de l'EI, selon le président.
"Dès qu'elles seront prêtes à attaquer l'EI, nous leur prêterons un soutien aérien rapproché", a ajouté M. Obama, en réaffirmant que les "soldats américains ne combattront pas".
AFP/VNA/CVN