La lettre d'intention du groupe financier canadien Fairfax formulée fin septembre arrive à échéance le 4 novembre, et le 10 octobre le fondateur de BlackBerry, Mike Lazaridis, toujours actionnaire à hauteur de 5,7%, avait annoncé un accord avec un autre cofondateur du groupe, le canadien Douglas Fregin, pour monter une offre conjointe.
Le PDG de BlackBerry, Thorsten Heins, dévoile officiellement le portable BlackBerry 10, en janvier à New York. |
Tout début octobre, Cerberus avait manifesté son intérêt pour cette acquisition du groupe canadien, sans confirmer par la suite.
Selon l'agence Dow Jones, une association entre Cerberus et les ex-dirigeants de BlackBerry, qui auraient ensemble 8% des parts de la société, "pourrait être mutuellement bénéfique" pour chacun d'eux.
Pour l'instant une seule offre, conditionnelle, a été déposée, celle de Fairfax, qui propose 9 dollars par action BlackBerry, ce qui valorise le groupe à 4,7 milliards de dollars. Fairfax, qui détient déjà 10% du capital, n'a semble-t-il pas convaincu les autres actionnaires de BlackBerry dont le prix de l'action reste largement sous cette valeur.
Le 1er novembre un peu avant la clôture de la Bourse, l'action s'échangeait autour de 7,80 dollars.
Plus tôt dans la semaine, c'est le quotidien des affaires américain, le Wall Street Journal, qui rapportait que les responsables de BlackBerry et du réseau social Facebook s'étaient rencontrés, laissant supposer un intérêt de l'Américain pour les technologies mobiles du Canadien.
Si le cours de l'action avait sursauté, il avait vite retrouvé son niveau sous les 8 dollars.
AFP/VNA/CVN