Barack Obama va au Canada parler d'économie

Le président américain Barack Obama devait se rendre le 19 février au Canada avec de lourds dossiers économiques sous le bras.

Alors que les 2 économies sont intimement liées, le président américain doit parler surtout de la crise mondiale, selon ses collaborateurs. Il est aussi question d'Afghanistan, d'approvisionnements énergétiques et de lutte contre le réchauffement climatique.

Un milliard et demi de dollars s'échangent quotidiennement entre les 2 plus grands partenaires commerciaux de la planète. Les vicissitudes de l'économie américaine, de son industrie automobile par exemple, sont aussi celles du Canada.

Aussi les milieux économiques canadiens se sont-ils inquiétés quand ils ont entendu le candidat Obama manifester le désir de réexaminer l'Alena, le grand accord de libre-échange entre leur pays, les États-Unis et le Mexique, ou quand le président Obama a signé un gigantesque plan de relance assorti d'une clause affirmant la préférence nationale.

Les Canadiens "ne devraient pas trop s'en faire", a dit M. Obama mardi à la chaîne canadienne CBC. Des gouverneurs ou des maires américains tâcheront certes d'acheter américain avec l'argent du plan, mais les États-Unis respecteront leurs engagements commerciaux, "comme nous l'avons toujours fait".

Quant à renégocier l'accord de libre-échange, un haut collaborateur de M. Obama, Denis McDonough, a minimisé l'ampleur de ce que voulait faire M. Obama, assurant que ce dernier souhaite "faire comprendre" et non pas forcer la main, et que, de toute façon, le moment n'est pas le bon dans une période de "tourmente".

En concernant de l'opération en Afghanistan, M. Obama ne pressera pas les Canadiens de revoir la décision de retirer leurs soldats d'Afghanistan en 2011. "Nous avons jusqu'en 2011", a-t-il dit. Mais il tâchera de gagner leur soutien à une "stratégie globale" de stabilisation mais aussi de développement qu'il est en train d'élaborer, a-t-il dit.

Une conférence de presse avec le Premier ministre Stephen Joseph Harper lui doit permettre de "parler directement à l'opinion" canadienne et l'absence de décorum doit signaler "une volonté de se mettre directement au travail, d'écouter et de consulter ses alliés les plus importants", disent les experts Peter DeShazo et Jessica Horwitz.

AFP/VNA/CVN

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