Paris appelle au calme en Guadeloupe

Face aux dégradations et aux affrontements survenus le 16 février en Guadeloupe, région d'outre-mer française en mer des Caraïbes, la ministre française de l'Intérieur et de l'Outre-mer, Michèle Alliot-Marie, a lancé mardi un appel "au calme, à la responsabilité et à la retenue".

Dans un communiqué, Mme Alliot-Marie a indiqué qu'il était "indispensable de rappeler que chacun a un droit légitime à s'exprimer, y compris au travers de manifestations, mais que ce droit ne doit en aucun cas porter atteinte à la sécurité de tous et à la paix publique".

La manifestation contre la vie chère en Guadeloupe est entée mardi dans sa 27e journée consécutive, et la situation se détériorait mardi après une nuit de désordres et de violences, alors que le collectif contre l’exploitation LKP a appelé à accentuer la mobilisation.

Face à cette situation, la ministre française a déclaré que les populations de l'archipel ont le droit "légitime d'exprimer des aspirations à une amélioration des conditions de vie des salariés et des habitants".

Elle a en même temps exprimé son soutien à une reprise des négociations entre patronat et salariés.

Selon les médias français de mardi, plusieurs communes de Guadeloupe étaient en proie à des désordres lundi en début de soirée avec des barrages spontanés sur les routes, après une journée de tension croissante dans l'île paralysée depuis 27 jours par une grève générale contre la vie chère. Plusieurs routes étaient coupées mardi matin par des barrages, dont un grand nombre étaient improvisés par des riverains répondant ainsi à l'appel du LKP "au renforcement de la mobilisation".

XINHUA/VNA/CVN

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