Réagissant à l'appel de l'Alliance nationale tamoule (TNA), le parti tamoul siégeant au parlement, le porte-parole du ministère de la Défense a qualifié cette exhortation de "risible". "Nous avons adopté une ligne qui consiste à éradiquer le terrorisme. Il n'y aura pas de cessez-le-feu avec les LTTE (Tigres de libération de l'Eelam tamoul)", a insisté auprès des journalistes Keheliya Rambukwella.
Depuis 6 semaines, l'armée sri lankaise tente de vaincre un dernier carré de guérilleros des LTTE acculés dans un coin de jungle dans le Nord-Est de l'île.
Cette opération soulève de plus de vives inquiétudes au sein de la communauté internationale sur le sort de milliers de civils coincés entre les rebelles tamouls et l'armée sri lankaise.
Un cessez-le-feu avait été conclu sous l'égide de la Norvège en 2002 mais il a, dans les faits, volé en éclats depuis l'arrivée au pouvoir fin 2005 du président Mahinda Rajapakse. Mahinda Rajapakse avait appelé, fin janvier, les insurgés tamouls à déposer les armes et à se rendre sans conditions aux forces de sécurité.
AFP/VNA/CVN