>>Le Premier ministre bulgare testé positif pour le COVID-19
Réalisation d'un test PCR. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les tests de dépistage du COVID-19 restent pris en charge à 100% par la Sécu, sans avance de frais pour les patients, mais le prix payé aux soignants est une nouvelle fois passé au rabot.
Après l'instauration d'un tarif dégressif pour les PCR en décembre, les montants sont encore revus à la baisse, jusqu'à 30% pour un résultat rendu en moins de 12 heures, qui passe à 33,75 euros (auxquels s'ajoute toujours le "forfait pré-analytique" de 5,40 euros), selon un premier arrêté paru dimanche. "Des négociations ont permis une baisse moins drastique que voulue par les tutelles, mais elle n'en reste pas moins significative", a réagi le Syndicat des biologistes sur son site Internet.
"Nous continuons à ajuster les tarifs", avait indiqué la semaine dernière le directeur de l'Assurance maladie, Thomas Fatôme, lors d'une conférence de presse, rappelant que la France "continue à tester beaucoup", avec "des résultats rapides" et "un accès gratuit".
Les prix des tests antigéniques pratiqués par les infirmières, sages-femmes et kinés sont également réduits de 19% à 28% en fonction du lieu de prélèvement (cabinet, domicile, dépistage collectif), selon un deuxième arrêté paru mardi 1er juin. Même chose pour les dentistes (-26%) et, dans une moindre mesure, pour les médecins (-15%). Dans les deux cas (PCR et antigéniques), les textes officiels justifient ces mesures par "les nouvelles techniques diagnostiques disponibles".
AFP/VNA/CVN