>> Les Petits Chanteurs de Monaco
>> Theodort, de YouTube à l'afrobeats : "Les gens aiment recevoir des énergies positives"
![]() |
Le chanteur portoricain Bad Bunny sur scène lors du lancement de sa série de 30 concerts à San Juan, le 11 mai à Porto Rico. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Bad Bunny, artiste le plus écouté sur Spotify de 2020 à 2022 avec des tubes comme Callaita ou Mia, a débuté vendredi 18 juillet une résidence à San Juan, intitulée No Me Quiero Ir De Aqui ("Je ne veux pas partir d’ici"), une ode politique à son île natale, territoire américain.
Les neuf premiers concerts au Coliseo de San Juan, salle de près de 20.000 places, sont réservés aux habitants, avant d’ouvrir les portes aux touristes que l’artiste et les locaux souhaitent responsables.
Selon Davelyn Tardi, de l’agence Discover Puerto Rico, ces concerts sont un moment clé pour l’île, qui bénéficiera d’une injection d’au moins 200 millions de dollars dans l’économie estivale, période habituellement creuse.
Dans un bar branché de San Juan, Azael Ayala remarque un changement positif : "Les pourboires sont généreux, nous sommes ravis". Pour elle, voir des visiteurs du monde entier à Porto Rico est une source de fierté.
Arely Ortiz, 23 ans, venue de Los Angeles, n’a pas pu obtenir de billet mais visite l’île pour suivre les traces de Bad Bunny. Elle admire son engagement envers son peuple et estime qu’il a donné du pouvoir aux Latinos.
Le tourisme est un moteur économique majeur de Porto Rico, célèbre pour ses plages et eaux turquoise. Mais il suscite aussi des inquiétudes liées à la gentrification et à la hausse des prix immobiliers.
Bad Bunny, de son vrai nom Benito Antonio Martinez Ocasio, évoque ces réalités dans ses chansons. Dans Turista, il chante : "Tu n’as vu que le meilleur de moi, pas ma souffrance".
Ana Rodado, venue d’Espagne, a répondu à l’appel de Bad Bunny à acheter local et respecter l’île. Elle se veut responsable dans ses choix et attentive à son impact.
Pour Bad Bunny, cette résidence est une déclaration d’amour à son peuple, un spectacle qui célèbre patrimoine, fierté et joie. Lors du premier concert, il a crié : "On est là, tous ensemble, bon sang ! Je reviendrai pour les 100 prochaines années, si Dieu me le permet".
AFP/VNA/CVN